L'histoire :
Yûri envoie un mail à Futaba pour lui avouer qu’elle est amoureuse de Kô. Futaba est d’abord surprise avant de se trouver en peine pour répondre à son amie : comment lui dire qu’elle s’est éprise du même garçon ? Le lendemain, en retrouvant Yûri au lycée, Futaba prétexte n’avoir pas répondu car elle dormait au moment où elle a reçu le message. Yûri est soulagée car elle pensait avoir fâché Futaba qu’elle pense être aussi éprise de Kô. Futaba s’empresse de nier par réflexe car elle ne veut pas blesser son amie et tente de se convaincre que ses sentiments ne sont que passagers. A la fin des cours, en tant que délégués de classe, Kô et Futaba doivent rester pour rédiger un rapport sur la réunion des leaders. Kô se met rapidement au travail mais Futaba, troublée par la proximité avec le garçon, ne parvient pas à se concentrer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Futaba et Yûri étant toutes les deux amoureuses de Kô, ce sont bien évidemment les sentiments qui sont à l’honneur dans ce troisième volume. Tout d’abord, Futaba n’ose pas faire part de ses sentiments à son amie de peur de la perdre et tente de faire fi de ce qu’elle ressent, mais elle réalise rapidement que cela ne va pas être possible. Du coup, elle va évoluer en prenant son courage à deux mains pour être franche avec Yûri, et en comprenant également pourquoi les filles du collège lui ont tourné le dos. La demoiselle entre pleinement dans une rivalité amoureuse et rattrape le temps perdu en ce qui concerne l’amour et l’amitié. Puis, Yûri et Futaba vont chacune à leur manière faire des efforts pour se rapprocher de Kô, ce dernier étant toujours aussi insaisissable et renfermant apparemment des blessures psychologiques. L’amour est donc au cœur de cet opus et fait avancer la situation tout en prenant le temps de s’attacher aux sentiments des personnages : de fait, une certaine intensité se dégage de l’ensemble et on reste accroché à la lecture, en pleine empathie avec chacun. Enfin, on reste sur une accroche assez intrigante (même si on se doute de ce qu’il s’est produit), ce qui constitue une raison supplémentaire - s’il y en avait besoin - d’avoir envie de lire la suite. Bref, rendez-vous au prochain volume !