L'histoire :
L’humanité a usé Gaïa, la planète Terre, depuis un moment. La plupart des gens ont fui les lieux et, aujourd’hui, seuls restent les gens dépravés et avides de pouvoirs, ainsi que les personnes trop pauvres pour partir. C’est là qu’une journaliste enquête et interroge tout le monde à propos d’un certain Alabator : pirate de l’espace, celui-ci serait le seul à avoir l’envie de défendre la planète envers et contre tous. La journaliste n’hésite pas à se rendre dans toutes les strates de la société avant d’aller faire son rapport à la reine des Sylvidres. Cette dernière en veut aux humains et décide qu’il est temps pour son peuple de se réapproprier Gaïa...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans surprise, lorsque Leiji Matsumoto met un récit en orbite, il propose de retrouver Albator ! On ne présente plus le mangaka, son personnage mythique non plus, tous les connaisseurs savent déjà de quoi on parle. D’ailleurs, même si l’introduction nous explique brièvement le contexte, on ne s’étend pas sur le sujet. Mais alors de quoi parle cette Dimension voyage ? Pour le moment, on fait un tour d’horizon des personnages, on apprend que les Sylvidres veulent envahir la planète, et un jeune homme en colère rejoint l’équipage du pirate de l’espace. On ne va pas se mentir, c’est un peu toujours la même chose et les mêmes personnages : pas très inspiré tout ça... Néanmoins, les présentations sont bien fichues et le récit est bien construit. Cela s’annonce comme un divertissement réactualisé, vous voilà prévenus. Pour les dessins, on rencontre Kouti Shimaboshi qui œuvre sur sa première série : avec un trait assez réaliste, il parvient parfaitement à s’approprier le style Mastumoto. Ainsi, même si on reconnaît les personnages du premier coup d’œil, on sent la patte du dessinateur, plus moderne et plus vive. En fait, c’est surtout là la bonne surprise ! Bref, un space opera qui sent un peu le réchauffé malgré une touche de modernité !