L'histoire :
Le professeur Haragami est invité à la radio locale de Yokobashiri. Il explique alors ce qu’est une maladie contagieuse et, surtout, donne des chiffres inquiétants pour que les auditeurs comprennent l’importance et la dangerosité de l’épidémie de peste. Haragami ne pense pas qu’alerter la population sur la situation soit un problème et que cela va créer un mouvement panique : selon lui, c’est quelque chose qu’on ne voit que dans les films. Pendant ce temps, à l’hôpital, le docteur Tamaki continue de lutter pour sauver les patients, ou du moins les maintenir en vie. Malheureusement, elle ne peut pas faire grand-chose sans vaccin efficace et enchaine les déclarations de décès. Peu à peu, elle commence à s’habituer aux morts...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec sa jaquette noire qui évoque la peste ou le deuil (du moins chez nous), ce second tome annonce la couleur : c’est la mort qui se répand ! Que ce soit à l’hôpital ou à l’armée, les malades sont de plus en plus nombreux et il n’y a aucune chance de guérir. Face à cela, tout le monde a peur, une zone de quarantaine est mise en place et certains tentent de fuir. Comme l’explique un personnage, il n’y a pas de mouvement de panique, on est dans le rationnel et la fatalité. On se concentre sur la réalité des choses avec sobriété, on remarque l’impact des réseaux sociaux sur la situation et l’atmosphère se charge d’émotion. Le réalisme des dessins est toujours d’actualité et rend d’autant plus terrible l’histoire. On est pris par le virus de la lecture !