L'histoire de la série :
Light Yagami, ramasse un jour un carnet sur le sol de la cour de son lycée. Il s’avère qu’il s’agit du Death Note, le carnet de la mort, appartenant à Ryûk, un Dieu de la Mort, qui l’a laissé tomber volontairement dans le monde des humains afin de se divertir. Notre lycéen a beau être un excellent élève, il décide de tester le carnet en y inscrivant un nom, et voit alors la personne mourir. Dès lors, celui-ci souhaite mettre en place sa société idéale où les criminels seraient châtiés par la décision d’un seul être, lui-même. Mais après plusieurs dizaines de tueurs, violeurs et autres criminels décédés, certains au sein même de leur cellule, les autorités policières du monde entier interviennent et essaient de débusquer celui que les médias appellent Kira. Sans résultat, elles décident de faire appel à L, un mystérieux enquêteur dont aucun coupable n’a jamais réussi à se cacher. Commence alors un chassé croisé entre L et Kira alias Light.
L'histoire :
Au Japon, de nos jours, Light Yagami découvre dans la cour de sa fac un livre nommé « Death Note », appartenant à un Dieu de la mort nommé Ryûk. Bien sûr, tout élève surdoué qu'il soit, Light n'hésite pas à tester l'efficacité du carnet. Surprise : ça marche ! Il entame alors une véritable croisade envers les tueurs et criminels du monde entier, ce qui attire rapidement les soupçons du FBI et d'Interpol puisque la mort par défaut est la crise cardiaque : en effet, cela commence à se remarquer lorsque plus de 100 criminels meurent en même temps et de la même manière... Débute alors un véritable affrontement entre l’intelligence de l'agent secret L, une légende dans le milieu - toutes les affaires « impossibles » lui ayant été confiées ont toujours été résolues, et celle de Light, nouveau Dieu mortel et calculateur, afin de défendre des visions différentes de la justice où chacun d’eux se juge légitime...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Death Note est le nouveau manga de Takeshi Obata que nous connaissons en France pour Rampou et Hikaru No Go, des séries fort sympathiques. Ce dernier titre touchant un public assez jeune (les ados), quoi de plus normal pour son éditeur que de publier Death Note dans les mêmes revues. Il y a là un léger problème, étant donné que les aventures de Light sont beaucoup plus sombres et ambigües que celle d'Hikaru. En effet dès le départ, le ton est extrêmement glauque et la thématique de la « justice personnelle » soumet le personnage principal à un milliard de questions sur la responsabilité de ses actes. C'est ici la grande force de cette nouvelle série ! Le scénario est intelligemment mené, la psychologie des personnages bien développée, les dialogues travaillés et le dessin est fin, précis et vraiment très réussi. Composée d'une dizaine de tomes, la série est d’ores et déjà terminée au Japon. Death Note se présente donc comme une future référence manga...