L'histoire de la série :
Light Yagami, ramasse un jour un carnet sur le sol de la cour de son lycée. Il s’avère qu’il s’agit du Death Note, le carnet de la mort, appartenant à Ryûk, un Dieu de la Mort, qui l’a laissé tomber volontairement dans le monde des humains afin de se divertir. Notre lycéen a beau être un excellent élève, il décide de tester le carnet en y inscrivant un nom, et voit alors la personne mourir. Dès lors, celui-ci souhaite mettre en place sa société idéale où les criminels seraient châtiés par la décision d’un seul être, lui-même. Mais après plusieurs dizaines de tueurs, violeurs et autres criminels décédés, certains au sein même de leur cellule, les autorités policières du monde entier interviennent et essaient de débusquer celui que les médias appellent Kira. Sans résultat, elles décident de faire appel à L, un mystérieux enquêteur dont aucun coupable n’a jamais réussi à se cacher. Commence alors un chassé croisé entre L et Kira alias Light.
L'histoire :
Les Dieux de la mort s’ennuient dans leur monde. Ryûk, l’un d’entre eux, laisse son carnet dans le monde des humains, afin de pouvoir observer et se distraire de celui ou celle qui le trouvera. Light, un lycéen surdoué le ramasse et découvre les pouvoirs de ce livre. Chaque nom inscrit voit la personne mourir dans l’instant suivant. Light décide donc de supprimer les criminels et se voit déjà comme le nouveau Dieu de la justice. Ce n’est pas comme ça que L., un détective agissant au nom d’Interpol, voit les choses. Lui cherche à mettre la main sur ce tueur invisible. A force d’investigations, il en déduit que « Kira » (killer en japonais) vit dans l’entourage de la famille du directeur de la police, Soichiro Yagami, père de Light. C’est ainsi que des micros et des caméras sont placés dans toutes les pièces du domicile des Yagami. Mais c’est sans compter sur Light qui s’en rend compte et utilise Ryûk en le faisant chanter afin de trouver tous ces petits espions. Ne voyant aucuns faits nouveaux, L. décide alors d’accompagner Light à la faculté, et se présente à lui lors de la cérémonie d’entrée. Le jeune Yagami doit alors réagir, mais que faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un second tome exploitant la personnalité de Light, ce volume met l’accent sur L. et sa fabuleuse capacité d’analyse. Les dialogues et les réflexions des personnages sont un pur délice de lecture. Parfaitement mené par Tsugumi Ohba, ils permettent une montée en puissance sur le plan psychologique, extrêmement intéressante. Pour ne pas trop en révéler, disons juste que la manipulation et l’anticipation des réactions atteignent leur apogée dans la première moitié de l’album, avant de mettre en place des éléments utiles pour la suite du scénario. Takeshi Obata nous livre à nouveau de magnifiques planches et propose même quelques « gros plans », dévoilant ainsi tout son talent, aussi bien en termes de traits que d’encrages. Bien évidemment, les rapports entre Light et L. se multiplient et font référence à des films tels que Infernal Affairs (dont Martin Scorsese a fait un remake, Les Infiltrés). Ce jeu du chat et de la souris passionne toujours autant et les éléments dévoilés à la fin de ce volume ne font qu’augmenter l’intérêt pour cette série. Vite, la suite…