L'histoire de la série :
Light Yagami, ramasse un jour un carnet sur le sol de la cour de son lycée. Il s’avère qu’il s’agit du Death Note, le carnet de la mort, appartenant à Ryûk, un Dieu de la Mort, qui l’a laissé tomber volontairement dans le monde des humains afin de se divertir. Notre lycéen a beau être un excellent élève, il décide de tester le carnet en y inscrivant un nom, et voit alors la personne mourir. Dès lors, celui-ci souhaite mettre en place sa société idéale où les criminels seraient châtiés par la décision d’un seul être, lui-même. Mais après plusieurs dizaines de tueurs, violeurs et autres criminels décédés, certains au sein même de leur cellule, les autorités policières du monde entier interviennent et essaient de débusquer celui que les médias appellent Kira. Sans résultat, elles décident de faire appel à L, un mystérieux enquêteur dont aucun coupable n’a jamais réussi à se cacher. Commence alors un chassé croisé entre L et Kira alias Light.
L'histoire :
Le père de Light reçoit un appel anonyme : sa fille Sayu a été enlevée et ne sera libérée qu’en échange d’un death note. Aussitôt, Light procède à des vérifications : hélas, sa sœur a effectivement disparu et demeure injoignable. Le dilemme est de taille mais le père de Light finit par accepter les conditions du kidnappeur et doit absolument suivre ses indications pour sauver sa fille. Mello lui indique de prendre un certain avion pour San Francisco en amenant le cahier avec lui. Après avoir raccroché, les discussions commencent : Light se rendra un peu plus tôt aux Etats-Unis et Mogi prendra le père du jeune homme en filature. Seulement, Mello avait tout organisé : pendant le vol du père de Light, l’avion est détourné et se pose dans un lieu imprévu. Le père de Light est le seul passager à descendre de l’appareil qui redécolle aussitôt. A ce moment, un passage enfoui dans le sable s’ouvre et le père de Light s’engouffre dans le tunnel. Là, il procède à l’échange et peut enfin retrouver Sayu, permettant ainsi à Mello de récupérer le death note.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On prend les mêmes et on recommence ! En effet, L est mort mais l’auteur l’a remplacé par deux personnages identiques : petits génies, coupe de cheveux immondes et comportement obsessionnel (maquettes pour l’un, chocolat pour l’autre). L’histoire est toujours aussi complexe mais on retrouve la routine habituelle : c’est toujours la même torture mentale avec ses concours de télépathie (« je pense que tu penses que je pense… ») et, bien que Mello entre en possession d’un cahier, le véritable intérêt de ce volume réside dans l’arrivée d’un nouveau dieu de la mort. Certes, ce dernier est complètement idiot mais cela devrait permettre au scénario de se renouveler un peu. Pour ce qui a trait aux dessins, le niveau est toujours aussi bon. Les cases sont assez fournies avec des décors détaillés, souvent présents, et qui affichent même une certaine variété (on sort enfin du bureau). Le trait est fin, les personnages sont travaillés mais on regrette que le découpage manque d’originalité. L’histoire prend un nouveau tournant et on espère que la suite saura en tirer profit.