L'histoire :
Comme d’habitude avec Detective Conan, nous avons droit à plusieurs enquêtes dans ce tome. Tout d’abord, l’affaire du designer empoisonné. Ce sera l’occasion pour Ai, amie de Conan et autre victime de l'organisation, de récupérer un bel souvenir de sa mère. C’est ensuite au tour de Ran et Sonoko de se creuser les méninges pour sortir une copine d’une mauvaise passe. En effet en allant acheter des boissons pour fêter le départ de sa prof d’anglais, Jodie, elles vont être confrontées à une mystérieuse affaire : des produits disparaissent régulièrement d’un convini (supérette) à chaque fois qu'une de leur amie y travaille. Avec les encouragements de Shinichi, Ran va faire confiance à son esprit déductif et résoudre l’énigme avec brio. Enfin, place à la grosse affaire de ce tome : Conan et Mouri reçoivent des invitations pour une fête costumée sur un bateau où un crime est annoncé. Le défi est tentant, d’autant plus que la vraie identité de Conan semble avoir été découverte par « Vermouth », l’expéditeur des invitations. Alors que la soirée bat son plein, Ai, restée chez Conan, se fait enlever par Jodie ! Quelles sont les intentions de cette dernière ? Conan arrivera-t-il à relever le défi de Vermouth ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un tome dense des aventures de Conan ! Premièrement, on y découvre un peu plus sur le passé de Ai ainsi que de Jodie, qui jusqu’à là était très difficile à cerner. Ensuite, le piège dressé par Vermouth est d’une telle ampleur que les rebondissements sont nombreux, pour le plus grand plaisir du lecteur. Les informations sur l’intrigue principale, l’organisation des hommes en noir, parsemées le long du récit viennent compléter le tableau. On pourrait regretter néanmoins que l’on ne voie toujours pas une conclusion se profiler à l’horizon. En effet, au bout de 42 tomes, la série est aussi dynamique qu’à ses débuts et étant donné le potentiel scénaristique ci-présent, Gosho Aoyama n’est pas prêt de poser ses pinceaux ! D’ailleurs ceux-ci sont toujours aussi habilement manipulés, le dessin étant de qualité. Les traits sont modernes et tracent simplement des visages très expressifs. Les décors ne sont pas omniprésents, sans pour autant être négligés. L’auteur paraît avoir trouvé le juste équilibre pour ne pas surcharger ses planches, déjà bien encombrées par les nombreux dialogues. En résumé, si vos étagères et votre budget vous le permettent, sortez pipe, loupe et imperméable pour enquêter avec Détective Conan !
