L'histoire :
Nobita glande tranquillement chez lui quand brusquement, une voix retentit dans sa chambre. Le jeune écolier cherche alors la source de ce son quand il voit soudain le tiroir de son bureau s’ouvrir et un énorme chat en sortir. Celui-ci lui dit venir du futur pour changer son passé, qu’il s’appelle Doraëmon et qu’il est un robot. Le chat explique que rien de bien ne se passera jusqu’à la mort de Nobita. Celui-ci paraît désemparé, mais l’arrivée d’un de ses descendants lui confirme la chose et le motive à devenir courageux afin de voir son futur changer lui-aussi. Le chat robot dispose de nombreux accessoires étonnants permettant d’aider Nobita à faciliter sa vie, notamment un bambou-coptère, une hélice ventousé qui permet de voler. En voulant quitter son domicile, Nobita est retenu par Doraemon qui veut l’empêcher de se faire écraser par un camion. Pourtant, notre écolier doit retrouver une de ses camarades afin d’étudier ensemble chez elle, mais le parcours semble bien compliqué. A chaque coin de rue, des véhicules manquent de percuter Nobita. Toutes les idées sont alors bonnes pour atteindre la maison de sa camarade, même les toits. Mais pourtant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un titre culte débarque sous nos latitudes grâce à Kana. En effet, DORAëmon est une série qui aura marqué un nombre incalculable de lecteurs de mangas, mais au Japon seulement ! Nous avons maintenant la chance de le découvrir quelques dizaines d’années après sa parution et, autant être franc, le poids des années se ressent sur ce 1er tome. Les dessins sont vieillots et l’irrégularité des décors n’aide pas franchement à améliorer l’ensemble, délicieusement antidaté ! Ceci dit, le côté légèrement S.D. (super deformed) des personnages permet une lecture agréable à l’œil. L’histoire ne tient pas vraiment debout et l’auteur ne semble pas vouloir étoffer l’aspect du robot sortant d’un tiroir de bureau, mais peu importe puisque le mangaka mise avant tout sur l’humour de ses protagonistes. Doraemon le chat possède un design simpliste et loufoque, avec une poche magique sur le ventre dans laquelle il peut contenir des choses beaucoup trop grandes pour son corps. Les gags tombent justes mais sont un peu trop gentillets pour espérer convaincre le public actuel, plutôt avide de Keroro (édité chez Kana). Ce titre en est pourtant l’inspirateur et a tout de même le mérite d’avoir atteint nos rivages. Par contre, 45 tomes font peut être beaucoup….