L'histoire :
Alors que le Dr Kotô admire sa nouvelle machine hors de prix offerte par un riche politicien redevable, trois étrangers font irruption dans la clinique et demandent des soins. L’un deux se vide de son sang et ses camarades prétextent un tir de harpon accidentel, mais le médecin reconnaît les traces d’une blessure par balle. Faisant part de son diagnostic aux deux autres hommes, il leur explique alors que leur ami n’est pas transportable et qu’il doit être admis d’urgence dans un hôpital du continent afin que son état n’empire pas. Mais les étrangers empêchent l’infirmière de téléphoner et prennent alors en otage le médecin et son assistante. Le lendemain, afin de ne pas donner l’alerte, le médecin est autorisé à donner ses consultations, assisté par un des malfrats se faisant passer pour un stagiaire. Malgré plusieurs tentatives de Kotô pour donner l’alerte, plusieurs jours passent et les bandits se disputent sur la conduite à tenir. L’un d’eux veut attendre que son ami soit rétabli avant de repartir, et l’autre compte bien s’en aller en l’abandonnant. C’est ce deuxième qui finit par avoir le dessus et, attachant à son tour son complice, décide de partir le soir même en volant un bateau et en emmenant les otages, prévoyant déjà de les liquider une fois en mer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien heureusement, les défauts du précédent volume ne se retrouvent pas dans ce troisième opus. Les différentes histoires font de nouveau preuve d’originalité et ne se contentent pas de quelques coïncidences téléphonées pour résoudre tous les problèmes. La tension est aussi beaucoup plus palpable dans ce volume : la deuxième histoire fait monter la pression et la suivante est encore plus impressionnante, avec des interventions sur des victimes dans un état plutôt critique. Comme dans le volume deux, ce tome se termine avec une petite histoire sympathique et rafraîchissante, laissant à l’humour et à légèreté le soin de faire retomber la pression pour mieux nous permettre de refermer ces pages sur une note agréable. Les dessins sont toujours aussi bons et emprunts d’un certain réalisme, et encore plus travaillés qu’au début de la série. Comme l’indique la collection dans laquelle Dr Kotô est éditée, on évitera tout de même de mettre cette série entre les mains des plus jeunes, notamment à cause des certaines scènes plutôt dures, surtout dans ce volume. Pour les autres, on attend la suite en espérant que les faiblesses du volume précédent soient définitivement oubliées.