L'histoire :
Takehiro s’est écroulé sur le chemin du retour de l’école et le docteur Kotô annonce le diagnostic à son père : la maladie du cœur du garçon se développe plus vite que prévu et l’opération doit être envisagée au plus tôt. Pour cela, le médecin lui annonce qu’il va falloir l’emmener dans un hôpital sur le continent afin de lui faire des examens dans le but de remplacer à terme sa valve aortique, et que l’enfant devra ensuite prendre des médicaments toute sa vie et être opéré à nouveau lorsqu’il aura grandi. Mais il y aurait une autre solution : l’opération de Ross. Il s’agit d’utiliser une valve artérielle pulmonaire que l’on greffe sur l’aorte du cœur au lieu d’utiliser une valve artificielle. Cela permettrait à Takehiro de ne pas prendre des médicaments par la suite mais la contrepartie est importante. Tout d’abord, l’opération en elle-même coûte très chèr ; ensuite, les chirurgiens capables de réaliser cette intervention peuvent à peine se compter sur les doigts d’une main. Le docteur Kotô avoue d’ailleurs qu’il ne l’a lui-même jamais réalisée mais monsieur Hara ne veut rien entendre : ce sera lui ou personne !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malheureusement, la tension perçue dans le tome précédent en rapport avec la maladie de Takehiro tombe un peu à plat dans ce nouvel opus. Tout est traité de façon évidente, il n’y a pas vraiment de suspense, aucune réelle difficulté ne se présente (au contraire) et même les contreparties prévues (monsieur Hara envisage de vendre son bateau pour payer l’opération de son fils) sont finalement enterrées assez facilement. La première moitié du tome ne tient donc pas vraiment ses promesses et la seconde partie se déroule un peu de la même manière : une nouvelle infirmière arrive à la clinique du docteur Kotô et celle-ci semble devoir poser problème. Mais, là encore, le mystère ne fait pas long feu et on passe rapidement à l’histoire suivante qui met en avant Melle Hoshino. Cette dernière va retrouver dans des circonstances très particulières son père qu’elle n’a pas vu depuis des années : il les a abandonnées elle et sa mère lorsqu’elle était enfant et sa nouvelle épouse vient annoncer à la jeune femme qu’il est atteint d’un cancer. En bref, malgré cette dernière partie et une qualité graphique toujours correcte, le reste est donc assez peu palpitant et l’on ressort déçu de la lecture de ce douzième tome.