L'histoire :
Babylone, 1700 ans avant notre ère. Le roi Nemrod fait bâtir une gigantesque tour pour atteindre les cieux, et les servants n’y voient là que de la cupidité. Quant au prince Shamash, celui-ci voue une admiration sans égale à son père et souffre d’une maladie l’empêchant de s’exposer aux rayons du soleil. Alors que Nemrod contemple justement l’astre, Enma apparaît dans les cieux et se présente au roi. L’envoyée des enfers somme le roi d’arrêter la construction de la tour sinon quoi elle lui retirera ses os. Hélas, l’homme refuse et supplie à la place Enma de l’emmener voler dans le ciel. La jeune fille refuse et Shamash voit là une occasion de plaire à son père. Le prince demande donc au roi de le laisser convaincre Enma de réaliser son souhait. Cependant, il va vite réaliser que son père n’est pas l’homme qu’il imagine mais un tyran qui exécute les membres de la population qui ne peuvent l’aider à bâtir la tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatre nouvelles missions attendent Enma dans cet opus : un roi de Babylone qui tyrannise le peuple pour construire une tour, un ninja chargé de tuer le roi du pays ennemi, une princesse enlevée à la naissance, et un jeune homme chargé d’envoyer les habitants d’une colonie spatiale à la mort. Comme à l’accoutumée, les lieux et époques varient d’un chapitre à l’autre tout en posant des questions sur l’humanité (sur l’amour paternel, le mensonge, le patriotisme...). Toujours aussi divertissants, ces chapitres se démarquent par leur imagination : on apprécie que l’un d’eux se déroule (enfin !) dans l’espace et qu’un autre voit l’envoyée des enfers dans l’impossibilité de remplir son contrat. Cela change un peu et permet à l’intrigue d’éviter la routine malgré la diversité des univers qui n’empêche pas la répétition du schéma narratif de chaque chapitre. De plus, un fil conducteur commence à se profiler : il semblerait qu’Enma ait une mission plus grande de prévue et cela attise notre curiosité au plus haut point. Pourvu que la suite développe cet aspect-là, l’histoire n’en sera que bonifiée !