L'histoire :
Dwei arrive à l’improviste dans le bureau du général et lui ordonne de quitter son siège. En effet, il est venu prendre la relève et, le lendemain, on apprend au journal télévisé que le militaire a été retrouvé mort. Holland comprend tout de suite qu’il s’agit d’un meurtre et que le coupable est certainement Dwei. Pendant ce temps-là, Eureka souffre de mal de crâne et Renton se démène comme un fou pour prendre soin de la demoiselle. Hélas, ses efforts ne sont pas remerciés car la jeune fille lui reproche son agitation et lui demande de se calmer. Quelques instants plus tard, le Gekkostate finit par se poser dans une ville en ruines : Del Cielo. Se sentant appelée par la cité, Eureka décide de s’y rendre seule et finit par rencontrer une petite fille. Cette dernière lui donne sa gourde pour qu’elle puisse boire de l’eau fraîche lorsque la grand-mère de la gamine arrive. En voyant Eureka, la vieille femme se met à hurler et les quelques habitants restants arrivent aussitôt. Eureka est alors insultée par toute la population qui lui jette des cailloux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsqu’un premier volume n’est pas convainquant, bien souvent la suite ne l’est pas non plus, comme on peut le constater une nouvelle fois ici. Le scénario se veut plus sombre (populations exterminées, entités hostiles) mais la majorité des rebondissements et révélations sont des standards du genre. L’arrivée d’une nouvelle fille aux yeux rouges, Anémone, ne fait pas sensation non plus et on devine déjà pourquoi elle ressemble tant à Eureka. On peut aussi parler de la scène du dernier chapitre directement repompée (hommage au senseï du dessinateur ?) d’Evangelion avec le mecha géant qui ouvre soudain un œil pour le braquer sur son futur pilote. De plus, il y a une avalanche de termes techniques et spécifiques, ce qui fait qu’on a parfois du mal à comprendre ce que racontent les personnages. Heureusement, la qualité des dessins est plutôt correcte malgré des scènes d’actions qui manquent parfois de fluidité. Le découpage est assez dynamique sans pour autant être original et les mechas sont travaillés. Les décors sont fournis et les personnages sont charismatiques et expressifs, même s’ils sont un peu stéréotypés. Malheureusement, les graphismes ne sont pas suffisants pour nous faire oublier tous les défauts scénaristiques.