L'histoire :
Holland et les membres de son équipage sont en train de s’amuser en surfant sur les riffs, sauf Renton qui reste pensif dans son coin. En effet, celui-ci a réalisé qu’il était bien stupide d’avoir suivi le pirate sans connaître ses motivations et il s’en veut d’avoir été si naïf. Ses pensées sont interrompues par l’arrivée d’une scientifique qui commence à critiquer l’attitude de Holland : ce dernier est en train de surfer sur le terrain des coralliens, comme s’il cherchait à attirer ces monstres. Un peu plus tard, Eureka vient trouver Holland et lui demande ce que c’est que d’aimer. Un peu gêné, le bandit finit par lui expliquer que c’est faire confiance et quelqu’un et croire en cette personne. La demoiselle lui demande donc en quoi il croit et le pirate devient sombre. Eureka lui passe alors la main dans les cheveux et lui demande si, comme elle, il a mal dans la poitrine. Mais le pirate n’a pas le temps de répondre : ils sont attaqués par des terminus 505 envoyés par Dwei. Ce dernier a ordonné à ses troupes de s’emparer de l’amita-drive et de tuer tout l’équipage de Holland…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar de ses deux prédécesseurs, ce volume de transition accumule les défauts scénaristiques : il ne se passe quasiment rien d’intéressant, le déroulement de l’histoire est trop prévisible, c’est rempli de dialogues de poseurs et les caractères des personnages sont des stéréotypes en puissance. De plus, Renton est censé être le personnage principal mais il passe tout son temps à pleurer, ce qui le rend particulièrement inutile et agaçant, et la révélation sur le lien entre Holland et Dwei frôle le ridicule. Par ailleurs, le plagiat d’Evangelion se poursuit lorsqu’Anémone est aux commandes du nouveau type « The end ». En revanche, les graphismes sont très corrects même si le découpage n’est pas original et que les scènes d’action manquent parfois de fluidité. Les personnages sont soignés, les décors travaillés et le tramage maîtrisé. En résumé, l’histoire regorge de défauts et les dessins, bien qu’agréables, ne parviennent pas à les gommer suffisamment.