L'histoire :
Le nirvash, qui était dans le rassemblement corallien, subit une attaque de plein fouet et s’écrase avec Renton à son bord. Le jeune homme est grièvement blessé : il a du sang dans les poumons et a besoin d’une ponction au plus vite. Quelques instants plus tard, Renton reprend conscience et tente de se relever sur son lit : il retombe hélas rapidement car il a plusieurs côtes cassées et probablement des organes endommagés. Parallèlement à cela, les camarades de Holland tentent de trouver une solution pour combattre le virus corallien qui les fait s’autodétruire : le LFO noir contenait un système de nano-machines capable d’inoculer un virus aux coralliens et seuls 7% de ce programme ont été exploités. En un quart d’heure, ils arrivent à modifier le reste du programme pour en faire un anti-virus efficace mais il reste un problème : comment l’injecter aux coralliens ? Malgré son état et ses blessures, Renton insiste pour y aller et Dominique se propose de l’accompagner…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les cinq premiers volumes étaient des déceptions, ce sixième et dernier opus ne fait pas exception à la règle. En effet, on retrouve les sempiternels défauts comme les dialogues qui sont des clichés ou les rebondissements prévisibles : Dominique, qui était du côté des méchants, devient gentil juste avant de mourir, l’espoir de l’humanité réside dans l’amour entre Eureka et Renton (snif, c’est beau), l’armée est constituée de salauds qui s’en prennent aux blessés et aux enfants… De plus, les évènements traînent en longueur, le ton général est infantile et l’histoire est bourrée de stéréotypes. Certes, le découpage est dynamique et les personnages sont expressifs, mais les graphismes sont encore trop moyens et classiques : le tramage est abondant mais parfois dispensable, l’ensemble manque de finition et les scènes d’action sont souvent assez peu fluides… Bref, cette série n’aura pas su convaincre du début à la fin si ce n’est comme modèle de ce qui ne faut pas faire dans un shônen.