L'histoire :
Après avoir rompu avec Kurokawa, Seiji est totalement anéanti. Il erre en pleine ville la tête baissée sans prêter attention aux gens qu’il bouscule au passage ni à la pluie qui le trempe. Attirée par le bruit des passants qui râlent quand ils heurtent Seiji, Mei s’approche et décide de ramener le garçon chez elle. Là, Seiji lui reproche d’avoir eu des mots difficiles la dernière fois et qui seraient à l’origine de sa rupture avec Kurokawa. Plutôt que s’énerver, Mei lui explique qu’elle a préféré lui parler d’orage dans sa relation de couple afin qu’il puisse envisager les problèmes avant qu’ils n’arrivent. Mei lui raconte ensuite son passé, plus particulièrement son enfance difficile. Ce sont ces mauvaises expériences qui lui donnent aujourd’hui sa façon de voir les choses avec optimisme. Seiji est touché par son histoire mais n’en demeure pas moins abattu. Il décide de rester chez Mei le temps d’aller mieux, sans prévenir ses amis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ayant rompu au volume précédent, Seiji et Kurokawa doivent maintenant évoluer en solo et supporter de se voir en classe. Dans un premier temps, Seiji est tellement abattu qu’il préfère se réfugier chez sa camarade du club de photo pendant un temps. Cela provoque évidemment des malentendus pour donner un peu de piment au passage, mais ce qui fait l’intérêt de ce passage c’est surtout la manière dont le garçon prend conscience de ce qui a fait échouer sa relation avec Kurokawa et de ce qu’il doit faire pour avancer. Dans un deuxième temps, les deux ex se retrouvent au lycée et tentent de rester amis malgré ce qu’il s’est passé : les choses ne sont pas simples mais les efforts de chacun leur permettent de faire encore évoluer leur relation. Les rebondissements sont donc très nombreux, ce qui donne du rythme mais aussi des surprises qui nous tiennent en haleine tout du long. Le récit est donc très bien dosé et parvient à nous accrocher, mais on regrette une présence de fan-service à la mise en scène dépourvue de subtilité. Enfin, cela ne nous empêche pas d’apprécier la lecture qui reste surprenante.