L'histoire :
Gin, O-Tae et Kagura observent de loin Shinpachi pendant son rendez-vous avec la fille aux oreilles de chat. Pour l’occasion, lui aussi s’est affublé des oreilles de chat que sa compagne lui a offertes. Le jeune homme est complètement tendu : il regarde fixement son amie et porte son verre, non pas à sa bouche, mais à son oeil et en renverse partout ! La jeune fille en face de lui ne paraît pas mieux, et elle aussi renverse son café sur son visage, avant de s’excuser en prenant une pose improbablement mignonne. O-Tae et Kagura n’en peuvent plus et déchirent leur journal avant de piquer une crise de nerfs : rien qu’à voir la jeune fille, aussi stéréotypée et nunuche, elles meurent d’envie de la frapper à mort ! Shinpachi et elle partent ensuite se balader et, sans qu’ils s’en rendent compte, les jeunes gens se retrouvent dans le quartier des love hotel. Shinpachi pense que la jeune fille va mal interpréter cela et croire qu’il l’a emmenée là exprès et il lui propose donc d’aller dans une autre rue. Mais son rendez-vous lui rétorque qu’elle se sent un peu fatiguée et qu’elle prendrait bien une chambre dans l’un de ces hôtels pour se reposer un peu. Sans trop comprendre ce qui lui arrive, Shinpachi se retrouve à prendre une douche dans l’une des chambres et pense que son heure est arrivée. Il n’imaginait pas que la jeune fille avait des mœurs aussi libérées, mais c’est avec surprise qu’en sortant de la salle de bain, il découvre que la jeune fille est partie avec son portefeuille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au programme de ce onzième tome, nous avons Shinpachi et la voleuse « de cœur et de portefeuille » (qui a d’ailleurs également sévi auprès du père d’Okita), Gintoki obligé de continuer à rouler sur son scooter coûte que coûte pour maintenir en vie une jeune fille ayant besoin de sentir continuellement le vent sur son visage, Minami qui peine à accomplir sa mission de tueuse car Gintoki est dans les parages et la jeune fille perd ses moyens devant lui, et enfin l’apparition d’un mystérieux Tsujigiri (un guerrier qui s’attaque à ceux qu’il croise pour éprouver sa valeur) en ville qui aurait apparemment eut raison de Katsura himself. Si les premières histoires restent amusantes, elles ne sont pas pour autant très palpitantes et mieux vaut être intérieurement déjà prêt au délire pour bien les apprécier à leur juste valeur. La seconde partie du tome est réservée à l’histoire du Tsujigiri et à son sabre très spécial, histoire qui va d’ailleurs prendre une ampleur bien plus grande et qui finira seulement dans le volume suivant. Pour le reste, les graphismes sont corrects, comme d’habitude, et l’auteur nous sort quelques délires visuels appréciables, notamment en ce qui concerne Elizabeth, toujours aussi délicieusement en décalage avec le reste (rappelons qu’il s’agit d’une sorte d’énorme pingouin extraterrestre qui s’exprime -mais rarement- à l’aide de pancartes !). Au final, un tome sympa, sans plus.