L'histoire :
Après n’avoir été embauché comme garde du corps le jour précédent, le rônin Masanosuke est renvoyé pour incompétence. Abattu, il passe le reste de la journée à déprimer dans sa chambre. Le lendemain, il se motive pour aller demander du travail au bureau de placement mais il n’y a rien pour lui : en tant que samouraï, Masanosuke refuse tout autre métier que celui de garde du corps. Un peu plus tard, alors qu’il se promène dans un parc, le rônin aperçoit un couple : la femme est très belle et les boulettes qu’elle mange ont l’air d’être très appétissantes, mais son compagnon a une tête de voyou. Masanosuke va s’assoire un peu plus loin et, alors qu’il repense aux boulettes, le voyou, prénommé Yaichi, se présente à lui en lui en lui tendant de la nourriture. Yaichi invite ensuite Masanosuke et, au bout d’un moment, propose à ce dernier un emploi de garde du corps. Le rônin accepte cette proposition mais, à peine sont-ils dans la rue, que déjà des hommes lui cherchent des ennuis sans qu’il arrive à s’imposer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour son premier manga à nous parvenir en France, Nastume Ono nous offre l’histoire d’un rônin qui va se faire enrôler plus ou moins contre sa volonté dans un groupe de brigands. Sans être extraordinaire, le récit se montre agréable et l’intrigue prend le temps de s’installer à un rythme pas trop lent mais pas très rapide non plus : Masanosuke se sent plus ou moins obligé d’accepter de travailler pour Yaichi mais il est toujours manipulé et cherche une légitimé à ses actes. Pour l’instant, l’intérêt de ce titre réside principalement dans les personnalités de ses protagonistes : Masanosuke le rônin timide et naïf, Yaichi le chef manipulateur mais peut-être au grand cœur… Le scénario nous laisse donc un avis mitigé tandis que les graphismes sont d’un niveau plutôt faible : tramage et encrage simplistes, découpage classique, décors qui manquent de soin et trait n’est pas toujours assuré. De plus, les personnages manquent de finitions et l’auteur semble avoir du mal avec les profils. Bref, ce départ nous laisse mi-figue mi-raisin et on attend le deuxième volume pour se faire une opinion plus tranchée.