L'histoire :
Pour rembourser les dettes de ses parents, Hayate travaille comme coursier à vélo pour une petite entreprise. Alors qu’il vient voir le patron pour prendre son salaire, Hayate apprend qu’il est viré malgré ses bons et loyaux services : ses parents sont passés dans les locaux et ont avoué que le garçon a menti sur son âge (il n’a que 16 ans et ne peut donc pas être embauché). Ce n’est pas tant de perdre son emploi qui inquiète le jeune homme, mais plutôt que ses parents sont partis avec sa paye. Il se hâte donc de rentrer chez lui et découvre avec horreur un mot de ses parents lui indiquant avoir dilapidé tout son argent. Pire encore : cela ne suffit pas à combler leurs dettes et ils ont décidé de vendre Hayate à des yakusas pour que ceux-ci lui prélèvent ses organes. C’est à ce moment qu’arrive le clan pour récupérer son « bien » et Hayate a tout juste le temps de filer par la fenêtre quand ils font irruption dans la maison. Le jeune homme passe le reste de la journée dehors, ne sachant où aller et comment échapper à ses problèmes. Au bout d’un moment, il trouve alors une idée en voyant passer une jeune fille visiblement issue d’une famille aisée : kidnapper la demoiselle et demander une rançon à sa famille. Hélas, le sort va s’acharner contre lui et les évènements vont prendre une drôle de tournure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hayate, un jeune homme de seize ans, devient le majordome d’une fille de 13 ans pour éponger ses dettes (qui sont dues à ses irresponsables de parents) : voilà un scénario assez simple mais qui ouvre la voie à de nombreux gags. Malheureusement, on a du mal à être embarqué par l’ensemble : le comportement des parents de Hayate est trop exagéré, les évènements s’enchaînent trop facilement et on a du mal à s’attacher aux personnages. De plus, l’histoire traîne en longueur et il faut attendre plus de la moitié du volume pour que Hayate soit enfin le majordome de Nagi et, les gags n’étant globalement pas vraiment drôles non plus, on s’ennuie assez. En revanche, les graphismes ne se montrent quant à eux pas décevants : les pages sont bien fournies (il faut dire qu’il y a beaucoup de dialogues qui occupent la place) et les personnages sont à la fois mignons et très expressifs. En outre, les décors sont plutôt nombreux et participent parfois aux gags, le tramage est varié et la mise en scène est dynamique. Globalement, ce premier opus n’est pas très convaincant mais la suite peut encore rattraper le tir. A voir...