L'histoire :
La pause de midi est enfin arrivée. Dogma se désespère de voir Satoru avaler les sandwichs du convini pour le troisième jour d’affilée. Aussi, le démon ordonne au garçon de se rendre à la cafétéria où l’on peut gouter des plats du monde entier tellement l’endroit est immense. Satoru remarque alors que son camarade Morisaki, tient un stand de nourriture coréenne. En fait, la cafétéria appartient au département culinaire et, pour valider un module, il faut réussir à vendre plus de 1000 assiettes en une semaine. En entendant cela, Dogma voit une très bonne opportunité pour son chef en devenir. Le démon désigne alors à Satoru le stand tenu par Ere Akiyama. La demoiselle affiche un air de zombie et personne ne s’approche d’elle. La mission de Satoru : déloger la jeune fille et réussir l’épreuve des 1000 assiettes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant qu’il est dans un lycée agricole de prestige, Satoru peut enfin avoir un apprentissage digne de ce nom, avec au programme de ce second volet : réalisation de plats de cantine à la chaîne, et découverte de l’importance des épices et de la découpe des aliments. Si ces trois aspects peuvent paraître normaux, le récit propose une façon bien particulière d’apprendre et comprendre les rudiments de la cuisine entre torture, coups de lattes, duels et amour malsain. Ainsi, de nouveaux personnages un peu trop passionnés font leur apparition : une fille qui ressemble à un zombie et se balade avec un wok géant sur le dos, un dangereux garçon puriste des épices, et enfin une psychopathe passionnée de couteaux. Cette brochette de tarés n’a rien à envier à Dogma et cela ne fait qu’ajouter des problèmes mais aussi des amis à Satoru. Le lecteur peut donc profiter d’un menu très divertissant alliant action et humour sur un fond d’apprentissage culinaire : on salive, on respire les effluves de cuisine et on rigole face aux sévices subis par Satoru ainsi qu’aux nombreux quiproquos ; et en plus l’histoire avance à bon rythme, que demander de plus ? La recette de cette histoire ne manque pas de piment et on déguste l’ensemble avec plaisir !