L'histoire de la série :
Takemoto, Morita et Mayama sont étudiants dans une école d’art et partagent une vieille pension au loyer attractif avec quelques autres locataires, étudiants eux aussi. La vie de tous les jours de ces jeunes fauchés est faite d’études, de petits boulots et de fins de mois difficiles, où trouver de la viande est parfois l’unique obsession de certains. Pour ses compagnons, Morita le nonchalant est un peu étrange car il disparaît souvent pendant plusieurs jours pour finir par revenir avec de la nourriture et une énorme liasse de billet dans sa poche, avant de tomber comme une masse et de s’endormir, parfois pendant 2 jours entiers. Takemoto est quant à lui un étudiant un peu perdu, qui ne sait pas trop ce qu’il veut faire de sa vie plus tard. Un jour, la très talentueuse Hagumi, petite cousine de leur jeune professeur Takemoto, fait son entrée en première année dans la même école. Renfermée et à l’allure enfantine, elle est pourtant terriblement attachante. Morita et Takemoto vont rapidement tomber amoureux d’elle, même si ces derniers ne s’en rendent pas tout de suite compte. Leur vie d’étudiant reprend alors, rythmée par leur relation avec cette nouvelle élève que Takemoto admire pour ses talents artistiques et que Morita prend semble-t-il un malin plaisir à embêter.
L'histoire :
Maintenant que Morita est parti, Takemoto essaye de faire le point sur ses sentiments, partagé entre son amitié pour ce dernier et son amour pour Hagu. Il demande alors à la jeune fille si elle aimerait que leur ami revienne ou pas, et celle-ci lui répond qu’elle voudrait qu’il ne revienne pas afin qu’il aille au bout de ce qu’il veut faire. Cette réponse l’étonne, mais il finit par comprendre que c’est parce que Morita et Hagu vivent dans le même monde où leur passion de l’art transcende leur pensée, et il se sent encore plus démuni que si elle lui avait dit l’aimer. Takemoto, qui s’imaginait hors course face à Morita pour gagner l’amour de Hagu, plonge alors encore plus profondément dans la déprime… De son côté, Mayama, qui n’a toujours pas oublié Rika, travaille maintenant pour un bureau d’architecture et de design et est amené à demander à Yamada de lui confectionner des vasques. Celle-ci est toujours amoureuse de lui et souffre en silence, mais Mayama ne peut répondre à ses sentiments. Mais lorsque les collègues de Mayama se montrent intéressés par la jeune fille, celui-ci se montre très protecteur et essaye des les empêcher de l’approcher…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce quatrième tome, Honey and clover plonge définitivement dans le shôjo et perd une grosse partie de son côté humoristique, même si un humour léger reste omniprésent tout au long des chapitres. Concluant tout d’abord temporairement l’histoire entre Morita, Takemoto et Hagu, le gros du volume tourne ensuite autour de Mayama, de son amour pour Rika et des désillusions de sa soupirante, Yamada. La déprime est donc de rigueur, ce tome étant en quelque sorte l’apologie des amours déçues. Quelques gags arrivent néanmoins à nous faire sourire mais on est loin de la bonne humeur des premiers tomes. Ce n’est pas pour autant une déception car l’ambiance générale reste tout de même fidèle à l’esprit de la série. Les dessins collent d’ailleurs toujours aussi bien avec cet esprit, alternant un trait naïf et mignon pour les effets comiques avec un trait plus travaillé et faussement désinvolte dans des scènes plus sérieuses. Un tome qui reste donc dans la mouvance de ses prédécesseurs mais qui décevra peut-être ceux qui avaient été charmés en grosse partie par l’humour plus que par l’ambiance mélancolique et les relations entre les personnages.
