L'histoire :
Seules dans la cuisine, Hotaru et Aoi discutent de Takano. Aoi en profite pour dire clairement à Hotaru qu’elle compte bien séduire l’homme car elle et sa fille pourront lui apporter une vie stable et pleine d’amour, ce qui obligera Hotaru à quitter la maison. Cette dernière est tellement stupéfaite qu’elle ne trouve rien à répondre. Le lendemain, après un cauchemar horrible dans lequel elle avait encore moins de valeur qu’un chat pour Takano, Hotaru découvre qu’Aoi et sa fille Sumire sont déjà là. Loin de se laisser abattre, Hotaru tente de se faire bien voir en faisant le ménage mais Aoi se montre clairement supérieure à elle sur tous les tableaux. Puis, Aoi demande à Takano de lui montrer des photos de son défunt mari et demande à Hotaru de s’occuper seule de Sumire. Là, la gamine va se montrer très désagréable et faire comprendre à Hotaru à quel point sa situation est menacée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Durant tout ce volume, Hotaru s’inquiète à l’idée que Takano s’éloigne d’elle et va tenter de se rapprocher de lui. Ainsi, sur les trois-quarts des chapitres, c’est la présence d’Aoi et de sa fille qui va être une réelle menace car la jeune femme réalise que sa colocation pourrait prendre fin si le cœur du chef était ravi : le fait que sa rivale soit une « renarde en mini-jupe » qui obtient tout ce qu’elle veut apporte pas mal de suspense et la façon dont va se battre Hotaru est plutôt touchante. Les évènements ne sont pas si prévisibles que cela même si le dénouement n’étonnera personne, et le récit fait preuve aussi bien de sentiments que d’humour. Enfin, dans le dernier quart, Yuuka fait comprendre à Hotaru la véritable nature de ses sentiments pour Takano : là, les doutes du poisson séché refont pleinement surface et le ton devient celui du vague à l’âme. Il y a bien quelques gags mais, globalement l’émotion est au centre de ce passage. Tout au long de la lecture, Hotaru se montre encore plus attachante de par la peur de perdre ses repères qui la fragilise. On ne peut qu’être plein d’empathie pour elle car les émotions sont bien exprimées et on est de fait absorbé par la lecture. La prise de conscience de Hotaru dans les dernières pages confère une accroche de fin délicatement pleine de suspense qui nous donne envie de lire la suite.