L'histoire de la série :
Gon est un jeune garçon qui vivait paisiblement sur une île isolée de la civilisation. Un jour il apprend que son père, Jin Freecss, n’est pas mort. En fait, Jin est un très célèbre hunter qui parcourt le monde (les hunters sont des aventuriers de profession : chasseurs de trésors, explorateurs… et même tueurs à gages). Gon décide alors de suivre la trace de son père et s’inscrit à l’examen pour devenir hunter. Il fera de nombreuses rencontres durant les épreuves et se liéra d’amitié avec Léolio, Kurapika et le jeune Kirua, issu d’une longue lignée de tueurs renommés. Il se fera également un ennemi dans la personne de Hisoka, personnage mystérieux qui ne semble être intéressé que par les défis et les combats mettant ses talents à l’épreuve. Gon et Kirua deviennent très vite inséparables et découvrent le « nen » (force vitale) et ses usages en devenant hunters professionnels. En suivant les indices laissées par son père, Gon est amené à participer dans un jeu vidéo fabriqué avec du nen et dans lequel le joueur est absorbé, au risque d’y perdre sa vie : Greed Island. Une fois dans le jeu, Kirua et Gon sont rejoints par Biscuit, une talentueuse hunter qui deviendra une alliée de taille. Ce jeu s’avèrera être un excellent terrain d’entraînement et promet des nombreuses aventures !
L'histoire :
A l’intérieur du palais des kimeras, le secrétaire d’état Bizev panique : il a perdu la trace de la fille qu’il avait personnellement « sélectionnée » pour passer du bon temps. Werrufin, l’un des anciens chefs de la brigade royale, s’en aperçoit et décide de l’aider, y voyant un bon moyen de faire monter son pouvoir personnel dans l’ombre. C’est en recherchant la jeune femme qu’il s’aperçoit alors qu’un intrus avait pénétré dans le palais quelques jours auparavant. Pourtant, Werrufin décide de ne pas donner l’alerte immédiatement et préfère attendre d’avoir les aboutissements de cette histoire afin de pouvoir réaliser un coup d’éclat et ainsi monter en grade… A l’extérieur, les hunters répètent une dernières fois leur plan quelques minutes avant de donner l’assaut, et Kirua revient sur les éléments étranges survenus ces derniers temps. Ce dernier pense qu’il doit y avoir une tierce personne qu’ils ne connaissent pas à l’intérieur du palais et se méfie de ce que l’imprévu pourrait avoir comme répercussion sur leur action… Quant au roi, il repense à la discussion qu’il a eue avec Komugi, la jeune joueuse de gungi qu’il garde en vie tant qu’il n’arrive pas à vaincre ses stratégies. Le fait de ne pas avoir de nom le ramène à lui-même : son destin semble finalement être d’un ennui…royal. Pas de nom, un château qui n’est même pas le sien, des sujets dépourvus de volonté… Enervé, le roi décide de s’isoler avec Komugi pour continuer de jouer au gungi, son seul centre d’intérêt depuis quelques temps. Il demande donc à Neferupitô de limiter son « En » de détection au rez-de-chaussée et de l’isoler dans une bulle de tranquillité à l’étage où il pourra se consacrer pleinement à son duel avec Komugi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La pression mise en place à la fin du tome précédent retombe doucement au début de ce vingt-cinquième volume mais l'auteur, en décryptant les séquences de l'assaut seconde par seconde en "voix-off" (un procédé qu'il n'utilisait auparavant qu'assez peu et qui peut paraître perturbant au premier abord), la fait petit à petit revenir jusqu'à nous laisser à la dernière page du tome dans l'expectative la plus totale. En parallèle, l'auteur alterne graphiquement les passages plutôt faiblards avec d’autres pages assez travaillées, mais l'ensemble manque comme toujours d'homogénéité. La page 20 est d'ailleurs un bel exemple de ce que l'auteur peut rater en essayant de se donner un style un peu trash lors de moments chocs (ce qu'il arrive pourtant à faire parfois, mais pas cette fois...). Côté défauts, on regrette également que l'édition française soit de mauvaise qualité avec un encrage qui bave régulièrement. Du coup, rien d'étonnant à finir la lecture avec de l'encre sur les doigts... Même si le niveau graphique global est finalement moyen dans l’ensemble, il n’empêche qu’il nous ait donné de voir des planches pleines d’intensité, ce qui n’était pas toujours le cas dans les tomes précédents. Au final, ce volume nous amène au cœur de l’affrontement et il va sans dire que, quelles que soient les histoires de niveau graphique, on reste scotché tout du long. On attend maintenant d’entamer le dénouement de cette partie « kimera ants », et l’attente va être insoutenable !
