L'histoire :
Arrêtés à un abribus, Hiromi et Hideo regardent les informations télévisées via un téléphone portable. Le journaliste explique aux téléspectateurs de faire attention aux rumeurs qui circulent et que les gens qui habitent en province doivent rester chez eux. A peine la vidéo est-elle finie que deux personnes âgées passent devant l’abribus. Ceux-ci annoncent au duo qu’ils se rendent au sanctuaire d’Asada pour prendre un bus se rendant à la 5ème station du Fuji car l’air pur et le froid stopperaient le virus. Hiromi et Hideo acceptent de les accompagner mais un des deux vieux remarque que la lycéenne n’a qu’une seule chaussure et ils se chargent de lui amener une paire de bottes. Après cela, Hiromi et Hideo arrivent au sanctuaire. En parlant avec les personnes déjà sur les lieux, Hiromi découvrent que personne ne sait si se rendre au mont Fuji est vraiment une bonne idée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hiromi et Hideo poursuivent leur périple qui va se dérouler en deux temps. Tout d’abord, ils rejoignent une foule dans un sanctuaire. Là, on fait la brève rencontre d’un leader et on assiste au début d’un carnage prévisible. En effet, dans tout titre de zombies qui se respecte, les rassemblements de personnes ont toujours donné lieu à un élément perturbateur qui va vite contaminer tout le monde. Si l’attaque est donc évidente, on est cependant pris dans l’action grâce à un vrai sens de la mise en scène, notamment via une succession de double-planches assez terrifiantes. Puis, c’est une virée en montagne qui attend le duo. Là, on a le droit à une vue un peu plus vaste de ce que subit le pays et on voit de grandes villes connaître des attaques de zombies. Une fois de plus, on souligne la qualité des graphismes, et les incrustations de photos sont parfaitement bien intégrées dans les planches. Malgré un changement de décors, l’histoire est tout de même un peu prévisible dans son déroulement. Toutefois, le suspense est toujours de rigueur et on se laisse volontiers prendre au jeu. En tout cas, malgré ces petits défauts de prévisibilité, on reste scotché au récit et on guette la suite avec impatience.