L'histoire :
Ezaki et son compagnon de patrouille ont passé la nuit sous un pont au bord de la rivière pour éviter les ZQN. Le jour commence à se lever et les deux jeunes gens en profitent pour prendre le chemin du retour à vélo. Tandis qu’Ezaki regarde partout avec un air assez inquiet, l’autre pédale en énonçant tout ce qu’il sait sur les ZQN : leur façon de reproduire en boucle des gestes de leur ancien quotidien, l’anticipation des réactions en fonction de leurs vêtements... Au bout de quelques minutes, ils arrivent enfin à la planque. Toutefois, avant de pouvoir entrer, ils doivent contacter par talkie-walkie ceux qui sont à l’intérieur et prouver qu’ils n’ont pas été mordus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant vous prévenir tout de suite : ici, vous ne verrez pas Hideo et ses camarades ! C’est en effet le groupe de personnages qu’on a découverts à la fin du volet précédent qui occupe toute la vedette. En dehors de ce côté un peu déstabilisant, et même un peu osé, le récit reste un bon moment de tension. Les protagonistes se terrent dans une maison où ils ont réussi à mettre en place quelques règles de (sur)vie et ont établi un système de patrouille. Cependant, les ZQN rodent toujours et les sorties sont donc dangereuses, les personnalités mises en avant ont toutes un côté dérangé qui en fait de potentielles bombes, et leurs analyses des ZQN apportent quelques révélations ainsi que des ouvertures pour de nouvelles pistes scénaristiques. La peur et le suspense montent peu à peu et viennent surtout de l’imprévisibilité des personnages et de l’incertitude de l’évolution de l’intrigue. Les dessins restent quant à eux de très bonne facture avec quelques petites notes de couleurs de temps à autres. Affaire à suivre, donc !