L'histoire de la série :
Fuyuki et Natsumi se rendent compte un jour qu’un extraterrestre se trouve chez eux. Le capturant, ils découvrent un petit être, ressemblant à une grosse grenouille, et répondant au nom de Keroro. Fuyuki le collégien va en faire son ami et convaincra sa mère de le garder chez eux. Arrive ensuite Tamama, un second extraterrestre au tempérament particulièrement violent dès que l’on s’approche un peu trop de son sergent Keroro, et qui a trouvé refuge chez Momoka, une jeune fille amoureuse de Fuyuki. Keroro va trouver sa place au sein de la famille en devenant un extraterrestre à tout faire ! Mais c’était sans compter sur l’arrivée de nouveaux compagnons !
L'histoire :
Fuyuki est un jeune écolier qui fait souvent des rêves où il voit des extraterrestres belliqueux s’en prendre à sa famille. Au petit matin, Natsumi, sa grande sœur, le réveille et lui somme d’aller se préparer pour aller à l’école. Sans sortir de son lit, il lui raconte que ce cauchemar se répète de plus en plus, mais la collégienne ne voulant pas perdre de temps en bavardage, décide de se moquer de lui et indique du doigt l’endroit où il y aurait un extraterrestre, un mur blanc. Tout d’un coup, un voile tombe et laisse apparaître une créature étrange qui lui demande comment la jeune femme a pu le trouver. Les deux enfants décident alors de le capturer. Ressemblant à une énorme grenouille, ce petit extraterrestre est le sergent Keroro, ayant pour mission d’infiltrer la Terre afin de préparer l’invasion de celle-ci. Attaché et suspendu au plafond, il essaie de ne pas répondre aux questions de Natsumi mais n’y arrive pas vraiment, prononçant des « gero gero » et les traitant de « pokopens » (raté en chinois). Devant partir à l’école, les deux écoliers décident de laisser Keroro tout seul et attaché. Mais à leur retour, le sergent leur a préparé un piège et espère retrouver son arme, une boule à plusieurs facettes que Fuyuki a emmené avec lui.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Keroro est un manga de Mine Yoshizaki, composé (pour le moment) d’une quinzaine de tomes. Force est de constater que son adaptation a dû poser quelques problèmes aux traducteurs tant l’humour et les situations sont typiquement japonais. En effet, avec ce titre on nage dans un humour de tous les genres, que ce soit dans le visuel ou dans les dialogues. Partant d’un sujet qui aurait pu partir dans l’horreur (genre La guerre des mondes), Keroro flirte plutôt avec le grand guignol dès l’apparition du sergent extraterrestre. Son design est complètement loufoque et provoque plus de sourires que de craintes. L’apparition de la mère des enfants est d’ailleurs particulièrement soignée pour provoquer des rebondissements inattendus. Certes, le dessin de Mine Yoshizaki est simple mais convient assez bien à ce type de manga. L’humour est bon enfant et est donc tout public. La série a d’ailleurs été adaptée en animé, ce qui donne une idée de l’engouement dans son pays. Shinchan (chez J’ai Lu et Casterman) avait déjà permis de découvrir un humour japonais particulièrement décalé à travers de petites scénettes, Keroro vous le propose maintenant à travers une aventure beaucoup plus longue. Gero gero !