L'histoire :
Depuis qu’il a été sermonné par Kongoh, Oyanana a décidé de changer et annonce donc aux élèves qu’il manipulait qu’il ne leur fournira finalement pas de lettre de recommandation pour l’université. Evidemment, cela ne leur plaît pas et Oyanana se fait donc tabasser lorsqu’un drôle de duo interrompt le lynchage. Il s’agit de deux lycéens en tenue de bonze, Seitaka le géant et son acolyte Kongara, tous deux se réclamant d’un certain Nenbutsu bancho. Le duo commence alors à frapper le groupe de voyous mais Oyanana s’interpose pour sauver ses agresseurs : c’est lui le vrai coupable dans cette histoire et il méritait donc ce qui lui arrivait ! Mais Seitaka et Kongara ne l’écoutent pas et continuent de plus belle. Oyanana, s’employant à appliquer les enseignements de Kongoh, continue alors de prendre les coups à la place de ses camarades. En sang et tenant à peine debout, Oyanana est sauvé in extremis par Kongoh qui renvoie sans peine Seitaka et Kongara dans leurs pénates. Pour venger Oyanana, celui qui est maintenant Kongoh bancho de par sa victoire contre Iai bancho suit les deux hommes jusqu’au quartier général de Nenbutsu bancho, bien décidé à affronter ce dernier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on l’espérait, ce second volet confirme la bonne impression que nous avait faite le premier opus, et même plus car l’auteur passe à la vitesse supérieure : situations plus folles, ennemis plus improbables, techniques plus incroyables, toujours plus de démesure... Et ce ne sont pas moins de quatre nouveaux bancho qu’affronte Akira, prouvant par là que le mangaka ne compte décidemment pas faire traîner les choses. Encore une fois, le 2nd degré saute aux yeux et aucun doute n’est permis, d’autant plus que là aussi l’auteur en rajoute une couche. Graphiquement, on sent également que l’auteur est lancé et il nous offre quelques planches bien trippantes (notamment une superbe prise de catch en double-page) et qui collent parfaitement à l’ambiance. Le style a toujours un petit côté vieillot, à mi-chemin entre Hokuto no Ken et du shônen des années 90, mais la construction des planches et la mise en scène sont résolument modernes, le tout pour un résultat tout à fait satisfaisant. Kongoh bancho se confirme donc comme un petit shônen décalé et sympathique qui change un peu des canons du genre. A noter que ce second tome est sorti en même temps que le premier et qu’il est disponible séparément ou en pack avec en cadeau des sous-verres en carton (étrange, mais bon, c’est le geste qui compte...). Un titre à essayer.