L'histoire :
Un jeune garçon du nom de Kyo-ui erre dans les quartiers chauds de la ville en tenant dans sa main un écriteau mentionnant une adresse. Il a beau demander à tous les passants, personne ne l’aide et, pire encore, il se fait envoyer paître. Dans une maison de passe, une prostituée se fait tabasser par son mac car elle refuse d’aller travailler, et une autre, prénommée Jun, en voyant cela, s’enfuit à grandes enjambées dans la rue. Kyo-ui la voit passer à côté de lui et intercepte ses poursuivants en montrant une grande capacité au combat. Se cachant au détour d’une ruelle, Jun ne voit pas que, derrière elle, un mystérieux guerrier nommé Jingaku s’approche. Celui-ci la sauve et l’emmène alors dans une chambre d’hôtel. Après avoir dormi un peu, Jun sort mais, par un curieux hasard, elle tombe nez à nez sur Kyo-ui qui a bien du mal à clairement lui exprimer ce qu’il veut. Brusquement, il est saisi à la nuque par un homme assez costaud avant que d’autres types ne s’approchent, mais Jingaku vient alors lui porter son aide. Le problème est que ces hommes appartiennent à la terrible secte Mohaiga.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série parue originellement en Corée du Sud, La Secte est composée de 5 tomes. Ce premier raconte comment trois individus assez bizarres, Kyo-ui, un type un peu simplet, Jun, une prostituée et Jingaku, un guerrier à la coupe de cheveux aérienne, vont se rencontrer. Ils se croisent et dès lors vont s’entraider pour échapper et lutter contre une terrible organisation appelée la secte de Mohaiga. Si ce pitch a l’air prometteur, détrompez-vous car la lecture est un véritable supplice. La narration est ratée en tous points, les séquences d’action s’enchaînent sans véritable logique, l’humour est pitoyable mais surtout l’ennui vous guette ! Les personnages ne sont pas attachants et l’on suit leurs malheurs sans s’émouvoir un seul instant ! Les dessins ne sont pas en reste puisque, à part la couverture et une ou deux cases, le visuel est d’une laideur absolument divine : on a rarement vu aussi mauvais. Si, durant un micronième de seconde, on pourrait penser à Taiyou Matsumoto et son trait atypique, on en vient à se dire que Mook a créé son propre style : le pabo (contraction de pas et beau). On a rarement vu de tels débuts : le titre file tout droit dans le mur et ce, sur les chapeaux de roue !