L'histoire :
Dans la rue, Baek se bat contre Jingaku et le combat semble plutôt mal engagé pour ce dernier. Néanmoins, le jeune homme est bien déterminé à se battre jusqu’au bout et garde le moral : il est persuadé de gagner et compte bien aller ensuite déclarer sa flamme à l’élue de son cœur. Pendant ce temps-là, la prostituée est rattrapée par ses anciens employeurs et ceux-ci, furieux après elle, sont prêts à lui faire payer le prix fort pour sa fugue. Mais, au moment où ils s’apprêtent à couper une jambe à la jeune femme, cette dernière remarque que Kyo-ui est en train d’observer la scène. La prostituée l’appelle à l’aide et ce cri de détresse opère un changement radical chez le simplet. Celui-ci est alors envahi par une partie de la haine et de l’agressivité des proxénètes et cela le met dans un état second. Le jeune homme se met alors à défendre la jeune femme en détresse et son habileté au combat en surprend plus d’un…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume épouvantable à tous les niveaux, on n’attendait pas grand-chose de celui-ci et force est de constater que ce deuxième opus est aussi mauvais que son prédécesseur. Certes, on en découvre un peu plus sur le passé des personnages, mais c’est bien là la seule amélioration quant au scénario. Le rythme est toujours haché, les protagonistes ne sont pas attachants et on ne voit toujours pas où veut en venir l’auteur. A l’instar de l’avancement de l’intrigue, les quelques séquences d’humour sont rares et sans effet. Quant aux graphismes, si vous trouviez que ceux d’Amer béton (Tonkam), qui possèdent quelques similitudes, étaient « spéciaux », attendez d’avoir lu cette série car on atteint là des sommets de laideur : problèmes de proportions pour les personnages, décors trop absents, manque de fluidité, surcharge de lignes dynamiques… Les seuls points positifs sont la couverture (qui ne reflètent aucunement le niveau lamentable des planches) et le découpage dynamique. En résumé : c’est nul et c’est moche…