L'histoire :
Fuji annonce à An que, à la prochaine rentrée, il ira dans un lycée à Tokyo. Abasourdie dans un premier temps, la jeune fille se met en colère car il ne lui en avait jamais parlé auparavant. Ce projet était prévu depuis longtemps et le jeune homme n’avait jamais jugé utile de l’en informer. En fait, la demoiselle espérait que son groupe d’amis ne soit jamais dissous et cette annonce lui fait donc un choc. Sur le chemin du retour, An croise Daïgo en compagnie de plusieurs enfants du village. Ceux-ci s’amusent à faire du rodéo sur un chien et, affolée, la demoiselle intervient. Elle commence à gronder son petit ami mais, finalement, elle tente elle aussi le rodéo, ne tenant pas plus de deux secondes. An se met alors à pleurer et explique à Daïgo que leur ami va partir dans un lycée de la capitale. Celui-ci était déjà au courant mais cela n’empêche pas la jeune fille de le ressasser. Puis, après avoir passé un bon moment à jouer avec les gamins, An et Daïgo rentrent ensemble, main dans la main, lorsque le couple croise un homme : le père de la jeune fille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien qu’on n’assiste plus à de gros bonds dans le temps, l’allégorie du sablier et du temps qui passe se poursuit dans ce deuxième volume. En effet, An voudrait profiter de l’instant présent et de son bonheur mais la vie continue et le temps n’attend pas. Entre une famille décomposée, des déménagements et un amour à distance, la jeune fille va encore affronter de nouvelles épreuves, parfois avec force, parfois non. C’est toute cette sensibilité qui la rend si attachante, tout comme les autres protagonistes d’ailleurs. Pour alléger le ton de l’histoire, l’auteur a ajouté la juste dose d’humour et nous livre un récit fluide, sincère, émouvant et rythmé. Les dessins sont eux aussi de bonne qualité avec un découpage plutôt dynamique et des cases riches en tramage. Les personnages sont expressifs, les décors soignés (même si peu présents) et le rendu est très agréable à lire. Au final, ce deuxième volume s’avère aussi bon que son prédécesseur et on attend la suite avec une impatience non dissimulée.