L'histoire :
Cela fait maintenant six ans que Ginta et ses amis ont remporté le War Game et sauvé Mär Heaven. Dans la ville de Hannau, le jeune Kai est un fan de Ginta et rêve de savoir manipuler des ärms comme Babbo. Malheureusement pour lui, il en est incapable et cela le rend d’autant pus triste que la plupart des gens peuvent en manier facilement. En effet, depuis quelques temps, de nombreux artefacts sont apparus qui permettent à leur possesseur de les utiliser comme de vrais ärms. D’ailleurs, un tournoi est actuellement organisé dans la ville et son amie d’enfance, Elisa, a de fortes chances de remporter la victoire puisqu’elle s’est qualifiée pour la demi-finale. En rentrant chez lui, Kaï discute avec son père adoptif et constate que ce dernier n’apprécie pas non plus ces faux ärms. En effet, en plus d’être mauvais pour ses affaires, les artefacts peuvent être maniés par n’importe qui et il trouve cela plutôt dangereux. De plus, il pense que Kaï devrait être capable de s’en servir mais que, pour une raison quelconque, il n’arrive pas à débloquer sa magie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, cette courte série (seulement quatre volumes) est la suite de Mär (chez Kana) de Noboyuki Anzaï. Il n’est donc pas étonnant de constater que son auteur, Hoshino Koïchiro, était justement son assistant sur ce titre. Malheureusement, la séquelle n’est pas à la hauteur de l’original : le scénario est ultra-classique, les rebondissements sont prévisibles et la narration n’est pas subtile du tout. Cette suite n’apporte rien de très nouveau et n’étoffe pas vraiment non plus le monde imaginé par Anzaï, comme cela était pourtant le but. Côté dessins, on retrouve certains personnages de la précédente série mais, malgré une ressemblance évidente du trait de l’auteur avec le style de son senseï, ceux-ci ont perdu en charisme et en beauté. Néanmoins, les décors ne sont pas trop absents et sont assez soignés. La mise en scène est dynamique mais le découpage, quant à lui, est très classique. En bref, ce début est décevant de par son manque flagrant d’originalité et on espère que le deuxième volume aidera Mär Omega à se différencier de son modèle.