L'histoire :
Kaï et ses amis sont enfin devant la porte de la grotte où se trouve la pierre magique contenant la mémoire de Babbo. Malheureusement, ils sont interrompus par des sbires d’Atmos. Nanashi décide alors de les retenir pendant que Kaï et les autres pénètrent à l’intérieur. Cependant, deux de ses adversaires arrivent à forcer le passage et entrent dans la grotte juste avant que la porte ne se referme. Kaï et les membres de son groupe arrivent enfin dans la salle qui contient la perle de Babbo mais les réjouissances sont de courtes durées. Ils ont en effet été rattrapés par leurs poursuivants et sont maintenant face à une gigantesque salamandre. Il s’agit de la matérialisation de l’ärm d’un de ses agresseurs, un garçon au regard inquiétant. L’autre adversaire est une jolie jeune fille au regard triste qui dirige un être maniant le feu. Elisa tente de retenir ce dernier grâce à l’ärm que lui a donné Dorothy et qui lui permet d’utiliser la glace. Ingah se joint alors à elle et, pendant ce temps-là, Kaï va tenter de s’emparer de la fameuse pierre magique.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume de cette série était une grosse déception et celui-ci ne l’est pas moins. Encore une fois, l’objectif d’enrichir le monde de Mär (également chez Kana) n’est pas atteint et, pire encore, on accumule les clichés du shônen standard : héros naïf et débordant de bons sentiments, amis prêts à se sacrifier pour lui, solutions trouvées à la toute dernière minute… Le rythme de l’action n’arrive pas à nous embarquer dans l’histoire, les gags ne nous font pas rire et les rebondissements sont on ne peut plus prévisibles. Certes, il y a un peu de nouveauté avec Babbo, un ärm, capable de créer lui-même d’autres ärms, mais cette découverte est loin d’être suffisante et manque même un peu de crédibilité. En ce qui concerne les graphismes, l’ensemble n’a pas vraiment progressé non plus mais la qualité est tout de même très correcte. Contrairement à la mise en scène, le découpage manque un peu de dynamisme. En revanche, les décors sont aussi présents que soignés et les ärms, ainsi que leurs possesseurs, sont travaillés. Malgré une qualité graphique honnête, le scénario déçoit toujours autant et n’arrive pas à captiver notre attention.