L'histoire :
Le village de Gerda a disparu lorsqu’un de ses amis, Morask, a utilisé le maléfact qu’on lui avait donné et le jeune homme en a perdu la raison. Puis, Atmos a confié à Gerda un ärm qui absorbe son énergie vitale en lui promettant que, si elle fait tout ce qu’on lui demande, son village sera sauvé. C’est pourquoi la demoiselle veut absolument prendre Babbo à Kaï mais cela est hors de question pour le jeune homme. Gerda décide alors d’utiliser un amplificateur pour multiplier sa puissance et Babbo met en garde son propriétaire. Celui-ci fait alors appel à la forme de frelon de son ärm mais celui de Gerda lui lance une gerbe de flammes avant de l’attraper par derrière. Kaï, qui est synchronisé avec Babbo, souffre de plus en plus et Gerda le supplie d’abandonner. Seulement, le jeune homme n’a pas dit son dernier mot : Frelon est capable de se diviser en trois modules indépendants et l’un deux parvient à briser l’amplificateur de Gerda. La magie de Kaï est presque épuisée et, pour sa dernière attaque, le garçon fait appel à Centaure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plus l’histoire avance, moins le scénario est intéressant. En effet, tous les adversaires que rencontrent Kaï et ses amis suivent le même schéma : ils ne sont pas vraiment méchants au fond mais sont fidèles à Atmos par obligation ou par désespoir. De plus, le traumatisme de Kaï suite au sacrifice de Gerda aurait pu apporter un peu de profondeur au personnage mais cela n’est malheureusement pas le cas. Par ailleurs, le passage avec la sirène aurait pu être abrégé car il ne sert qu’à trouver une énième pierre de plus à Babbo : eh oui, quand on croit qu’il y en a plus, il y en a encore ! D’ailleurs, sa nouvelle forme est un peu trop pratique et les prochains combats risquent de manquer cruellement de suspense. En tous cas, le pire défaut de l’intrigue dans ce tome reste quand même la révélation sur Babbo et Kaï à la toute fin dont l’improbabilité et l’incohérence sont sans mesure. Heureusement, les graphismes sont très corrects même si le découpage est encore trop classique. Ce troisième volume n’est pas encore convaincant et on se fait peu d’illusions pour la suite.