L'histoire :
Grâce à la sirène, Kai et ses compagnons sont téléportés dans un endroit sûr. Cependant, alors qu’ils s’apprêtent à repartir, le jeune homme s’effondre subitement, en proie à de terribles douleurs. L’origine de ces maux est un véritable mystère puisque les blessures du garçon ont été préalablement soignées par une des formes de Babbo. Kai souffrant terriblement, il finit par perdre connaissance et le groupe décide de se séparer : Ingah part chercher un holy ärm tandis qu’Elisa reste aux côtés de Kai. C’est alors qu’arrive un inconnu qui, avec un ärm en forme de pelle, fait immédiatement pousser une plante. Il en recueille une fleur qu’il donne à la demoiselle pour soigner Kai, en lui précisant qu’il faut en administrer les pétales par un baiser. Devant une telle magie et au vu de la forme de l’ärm, Elisa en déduit qu’il s’agit du légendaire Jack qui a participé au dernier War Game. Morte de honte, la jeune fille embrasse Kai pour lui donner la graine et le garçon reprend immédiatement connaissance, prêt à repartir au combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
« Mauvais un jour, mauvais toujours » pourrait être la devise de cet ultime opus qui accumule les défauts de ces prédécesseurs. En effet, loin de se contenter d’utiliser toutes les ficelles du shônen classique, ce volume offre un condensé de situations mal gérées : les personnages ont des dialogues et des comportements ridicules, (les motivations des méchants sont d’ailleurs des plus risibles), les brèves apparitions des protagonistes de la série précédente sont inutiles et les scènes d’action s’enchaînent trop rapidement pour avoir le temps de marquer le rythme correctement. Heureusement, les graphismes relèvent le niveau et offrent un rendu dynamique : les personnages sont charismatiques, on observe une amélioration quant au découpage, et le tramage est soigné. En revanche, les décors sont peu nombreux et la coupe de cheveux de Kai est aussi moche qu’horripilante. Cette série n’aura absolument pas su nous convaincre du début à la fin et on lui cherche toujours une utilité.