L'histoire :
Les étudiants dans le métro murmurent beaucoup ce matin à cause de deux jeunes hommes remarquables : Suna fait des ravages auprès des filles qui le trouvent trop beau, et les garçons sont admiratifs devant la virilité débordante de Takéo. Cependant, c’est la surprise générale quand les passagers réalisent que les deux lycéens au style totalement opposé sont en fait amis. Sur le trajet, les deux garçons aperçoivent une femme avec une poussette qui a du mal à montrer des escaliers. Pour l’aider, Takéo s’empare de la poussette et monte à vive allure, si bien que la femme croit à un kidnapping. Heureusement, grâce à son charme, Suna parvient à la calmer et lui expliquer la situation. Tandis que la femme remercie Suna qui n’a pourtant rien fait, Yamato arrive. Cette dernière se joint à Takéo et Suna pour aller manger avec eux. Après le repas, la demoiselle fait des photos avec Takéo pour mettre en fond d’écran de son portable quand elle reçoit un appel d’une copine qui veut organiser une rencontre avec le petit ami de Yamato et des amis de ce dernier. Takéo accepte sans se douter que son aspect ultra viril va faire forte impression auprès des amies de Yamato...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que Takéo nage dans le bonheur parce qu’il a une petit amie aussi transie que mignonne, le jeune homme doit faire face à des réalités qu’il n’envisageait même pas. En effet, l’amour est certes source de bonheur mais n’est pas toujours compatible avec l’amitié et il faut parfois faire des sacrifices. A travers la rencontre des copines de Yamato, le club de judo qui monopolise le garçon et l’anniversaire de Yamato qui tombe le même jour que l’opération du cœur du père de Suna, Takéo se trouve confronté à des dilemmes et son grand cœur - qui n’a que d’égal sa virilité- a bien du mal à faire des choix. Certes, certains rebondissements sont un peu gros ou prévisibles, les personnages sont assez idiots et l’ambiance est souvent cucul, mais le récit parvient à nous offrir un très bon moment de lecture grâce à des gags désopilants et des personnages attachants et sympathiques. Kazune Kawahara a trouvé de bonnes idées pour nous livrer ce shojô dont le personnage principal est pourtant un lycéen très viril (mention spéciale d’ailleurs au café des Jeunes Hommes Machos) et Aruko donne vie et rythme à l’ensemble. La formule fonctionne : on rigole et on adore.