L'histoire :
Le comte Drebber est retrouvé mort dans sa demeure. Les preuves retrouvées par la police désignent un coupable évident : Sherlock Holmes ! Et c’est plutôt accablant : le nom du détective écrit en lettres de sang, des empreintes similaires à celles de ces chaussures et une balle du même calibre que son pistolet. L’inspecteur Gregson est ravi de pouvoir arrêter Sherlock Holmes et ne cache pas son enthousiasme quand il présente son dossier à ses collègues de Scotland Yard. Toutefois, Sherlock Holmes ne fait preuve d’aucune inquiétude. En fait, il rigole de tout cela car les choses sont tellement grosses qu’il est évident qu’on cherche à lui faire porter le chapeau. Mais qui ? Et pourquoi ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est bel et bien Moriarty qui donne son nom à la série mais c’est pourtant le célèbre duo formé par Sherlock Holmes et John Watson qui a la vedette dans la première partie de ce tome. Le célèbre détective est en effet accusé de meurtre et va devoir utiliser son pouvoir de déduction pour prouver son innocence et démasquer le véritable coupable. L’enquête est intéressante et se suit avec plaisir, même si sa résolution est un peu trop facile. En revanche, cela offre une bonne transition avec la suite qui remet les Moriarty à l’honneur. Non seulement l’idée est originale et charmante, mais elle offre tout un tas de possibilités très réjouissantes pour la suite de l’histoire. En outre, le volume abonde de clins d’œil à Sir Arthur Conan Doyle et son œuvre, ce qui fera aux plaisirs aux fans. Les dessins sont quant à eux d’une belle délicatesse qui rend le récit plus subtil. C’est une bonne association que voilà !