L'histoire :
Pour se protéger du lézard de feu invoqué par Lio, Yoichi utilise son bouclier et protège ses amis pendant que Biko prépare une potion. La protection magique est plus efficace qu’un mur anti-esprit mais demande beaucoup d’énergie psychique à Yoichi qui commence à être très fatigué. Heureusement, Biko termine sa potion rapidement et, avant de donner l’élixir à Muhyo, prévient le magicien qu’il ne faut en boire qu’une petite goutte car la substance peut être nocive pour les humains. Cependant, Muhyo fait fi de ses avertissements et boit la fiole entière, ce qui le requinque immédiatement. Ce dernier demande à Yoichi de lever son bouclier magique et, aussitôt cela fait, Muhyo énonce son verdict : il appelle les aiguilles magiques du sommeil. Lio étant ainsi endormie, Yoichi se dépêche de détruire le bâton de la sorcière et Muhyo lui demande ensuite d’appeler un messager car il compte s’occuper personnellement de l’esprit qui a conclu le contrat avec les magiciens de l’ombre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce volume est particulièrement lente et inutile : Lio est rapidement vaincue et l’intervention d’Enchû traîne en longueur tout comme le rétablissement de Muhyo. Quant à la deuxième moitié, elle commence comme un enquête normale mais se termine par l’arrivée de deux nouveaux personnages qui se présentent comme les concurrents de Muhyo et Rôjî. Malheureusement, cela ne suffit pas à sauver le scénario qui reste creux et inintéressant : l’intrigue n’est pas palpitante du tout, les combats manquent franchement de dynamisme (le magicien énonce un article de loi et hop le monstre disparaît), et les rares révélations auxquelles on a le droit sont fades et classiques (Muhyo et Enchû avaient le même maître). De plus, la plupart des personnages sont crétins et il faut leur répéter les choses au moins deux fois pour qu’ils les comprennent. Par ailleurs, les graphismes sont très moyens : les protagonistes ont tous l’air de drogués, certaines scènes manquent de clarté… Bref, ce n’est pas ce déjà cinquième volume qui va nous convaincre et on doute désormais franchement qu’une amélioration scénaristique puisse avoir lieu.
