L'histoire de la série :
Ginko est un jeune homme ayant toujours une cigarette à la bouche et qui exerce le métier de mushishi, c'est-à-dire de chasseurs de mushis. Ceux-ci sont des êtres proches des spectres et certains sont plus menaçants que d’autres et viennent perturber le quotidien des humains de différentes façons. Ginko est plutôt particulier car il essaie toujours de comprendre les racines du mal, pour ne pas perdre sa part d’humanité.
L'histoire :
En déjeunant près d’une montagne, Ginko remarque qu’un trou se situe au milieu de celle-ci. Mais, à peine eut-il le temps de regarder à nouveau que celui-ci n’y était plus. En arrivant dans le village situé au pied de la montagne, un vieil homme demande à Ginko de retrouver le mushishi de la forêt, que les habitants n’ont plus vu depuis un moment. Celui-ci les conseillait dans le choix des arbres à abattre ou des lieux de chasse, et tiendrait ses ordres du gardien de la montagne lui-même. Ginko accepte alors de le chercher et son investigation va lui faire retrouver un jeune garçon qui s’avère n’être autre que le disciple de Mujika, le mushishi disparu. Ginko décide alors d’utiliser ses pouvoirs et, en mettant sa main au sol, découvre l’endroit où se situerait le but de sa recherche. C’est ainsi qu’il retrouve le vieil homme et le soigne d’une chute l’ayant bloqué durant quelques jours. Mais, après le retour de Mujika au village, celui-ci disparaît à nouveau, et c’est en haut de la montagne que Ginko le retrouvera. Des végétaux semblent pousser sur le vieil homme, ce qui ne manque pas de convaincre notre jeune mushishi que le rôle du gardien de la montagne est tenu par Mujika, alors qu’aucun humain ne peut normalement l’être…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome plutôt moyen dans sa globalité, la suite des aventures de Ginko gagne en consistance, même si la progression est encore bien trop lente pour permettre d’atteindre des sommets. Les traits de Yuri Urushibara sont mieux maîtrisés et s’avèrent moins hésitants, mais le rendu global reste encore un peu juste, avec de nombreux décors n’étant constitués que de traits sans significations particulières. Les personnages secondaires ont, quant à eux, toujours tendance à se ressembler quelque peu, ce qui n’est jamais très pratique lors la lecture. En point positif, signalons que l’édition française a suivi l’originale en plaçant quelques planches colorisées à l’atmosphère intéressante. Les scénarios dévoilés dans ce second tome sont également plus réguliers que dans son prédécesseur. Ainsi, la teneur poétique est mieux maîtrisée, même si certaines histoires peinent à décoller (les spores d’ouate notamment). Mushishi trouve petit à petit son rythme, laissant penser que la suite peut véritablement nous amener à découvrir des histoires passionnantes, ce qui n’est pas encore totalement le cas, le tout étant au final sympathique… mais sans plus !