L'histoire de la série :
Ginko est un jeune homme ayant toujours une cigarette à la bouche et qui exerce le métier de mushishi, c'est-à-dire de chasseurs de mushis. Ceux-ci sont des êtres proches des spectres et certains sont plus menaçants que d’autres et viennent perturber le quotidien des humains de différentes façons. Ginko est plutôt particulier car il essaie toujours de comprendre les racines du mal, pour ne pas perdre sa part d’humanité.
L'histoire :
Ginko poursuit son voyage et arrive près d’un village au bord de l’océan. A peine arrivé, le mushishi interroge les villageois sur des mushis appelés uminaoshi ( « seconde naissance » ) mais aucun d’entre eux ne veut lui parler. La nuit tombant, Ginko, en partant, voit une femme regarder l’océan et décide d’aller lui parler. Tous deux vont alors regarder d’étranges lumières, ce qui étonne Ginko car les mushis ne sont pas visibles par tous. La fille de la jeune femme vient alors la chercher afin de rentrer dîner avec son grand-père. En rentrant, celle-ci raconte alors au mushishi que sa fille n’est autre que la réincarnation en uminaoshi de sa propre mère. Pour cela, il suffit d’amener la personne mourante près d’un rocher en pleine mer et de la plonger dans l’eau. Après, une femme a juste à absorber l’un des grains créés par les mushis pour tomber enceinte. La jeune femme se confie alors à Ginko sur la peur que cela lui provoque car, à chaque fois que sa fille parle, les mots et son attitude sont en tous points les mêmes que ceux de sa défunte mère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Ginko se poursuivent et ses rencontres vont une nouvelle fois donner lieu à des découvertes inattendues. Yuki Urushibara a montré de réels progrès depuis le début de la série et ce, sur de nombreux points. Les dessins sont beaucoup plus maîtrisés et les trames sont bien mieux placées, permettant ainsi de gagner en profondeur. Toutefois, ceux-ci restent encore un peu faibles en qualité… Les différentes histoires s’avèrent encore une fois de qualités fort différentes, à l’instar des autres tomes. Ainsi, le chapitre appelé « le palais sous les flots » est absolument divin, jouant sur l’émotion. La réflexion sur la mort est bien amenée et le dénouement également. D’autres histoires sont par contre un peu plus classiques et l’une d’entre elles, « le vêtement qui enveloppe la montagne », ne nous emballe même pas une seule seconde, si ce n’est le temps d’une case ou deux. Ce cinquième tome confirme donc les qualités et les défauts inhérents de la série, et continuera de diviser les avis, ce qui est dommage lorsque l’on voit qu’elle peut contenir quelques pépites.
