L'histoire de la série :
Ginko est un jeune homme ayant toujours une cigarette à la bouche et qui exerce le métier de mushishi, c'est-à-dire de chasseurs de mushis. Ceux-ci sont des êtres proches des spectres et certains sont plus menaçants que d’autres et viennent perturber le quotidien des humains de différentes façons. Ginko est plutôt particulier car il essaie toujours de comprendre les racines du mal, pour ne pas perdre sa part d’humanité.
L'histoire :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cinq nouveaux chapitres pour ce huitième volume et cinq nouveaux mushis présentés. L’auteur continue donc de varier ses histoires et l’originalité est clairement de mise. L’ambiance est toujours assez flottante, lente et tranquille. L’action est rarement de la partie et le tout donne assez l’impression de suivre le rythme de la nature. L’effet est réussi mais les amateurs avides de changement seront assez déçus car, au final, ce tome ne diffère pas vraiment des autres : de courtes histoires originales mais sans suite et aucun approfondissement du héros ou de son histoire personnelle. D’ailleurs, on a l’impression que chacune de ses aventures lui arrive au hasard et l’on rencontre rarement des clients qui l’ont directement demandé. Contrairement à certains des tomes précédents où certains chapitres souffraient la comparaison avec leurs voisins, ce nouveau tome est assez équilibré et chacune des nouvelles se suit avec le même intérêt. Malgré de belles aquarelles au début de certains chapitres, les graphismes restent légèrement faibles, même si l’ambiance qui s’en dégage colle assez bien à celle du scénario. Les principaux défauts concernent les visages toujours très semblables ainsi que le tramage régulièrement trop présent et assez alourdissant, voire même parfois mal choisi. Malgré tout, nous avons là une série qui va en s’améliorant à chaque nouvel opus.