L'histoire :
Tetsurô se fait installer du matériel par Mary. La jeune femme ne fait pas grand cas de la douleur provoquée chez le garçon et préfère lui dire qu’il pourra bientôt avoir une extension de ses cordes vocales. S’il encaisse la douleur avec quelques larmes, Tetsurô s’inquiète surtout du sort de Jûzô car, à cause de lui, l’homme à tête-revolver pourrait bien se faire arrêter par l’EMS (le bureau des mesures anti-Extends) pour utilisation prohibée de son arme spéciale. Un peu plus tard, Jûzô est chez le coiffeur pour se faire entretenir son revolver quand des membres de l’EMS débarquent. Ceux-ci savent que Jûzô est recherché par Berühren et a utilisé sa tête-revolver, et ils le placent en garde à vue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On s’attendait à ce que Berühren renvoie de nouveaux sbires puissants pour attaquer Jûzô et récupérer Tetsurô, mais ce n’est pas le cas. A la place, on fait plus ample connaissance avec l’EMS (le bureau des mesures anti-Extends), leurs sombres arrangements avec Berühren et la façon dont sont gérés les prisonniers. La situation ne tarde pas à vite nous faire comprendre tout cela puisque des prisonniers s’échappent lors d’un transfert et l’un deux est particulièrement dangereux puisqu’il a perdu le contrôle de lui-même. Mais il ne s’agit pas d’une simple mise en application des découvertes faites en début de volume. Au contraire, cela renforce le côté paranoïaque du scénario en développant un peu plus les mystères autour des personnages et des actions de Berühren, et en donnant encore un peu plus d’envergure à tout cela. L’action est toujours aussi saisissante et nerveuse, l’intrigue conserve son ton dur et ténébreux et les dessins restent d’une très grande qualité. Enfin, le dernier chapitre nous montre la version one-shot du manga avant qu’il ne devienne une série : l’univers et l’ambiance étaient déjà là et le look de Jûzô était déjà bien imposant. Bref, No guns life ne manque pas sa cible cette fois non plus et nous touche en plein cœur !
