L'histoire :
A l’âge de cinq ans, Mizuho avait réussi à convaincre sa mère de la laisser aller seule en bus à la bibliothèque pour rendre son livre. Bien qu’inquiète, sa mère accepta et c’est ainsi que la fillette emprunta le bus. Seulement, elle avait une correspondance à faire et se trompa pour le second bus. Elle s’en aperçut rapidement mais n’osait alors pas descendre. Elle finit par demander tout de même l’arrêt lorsqu’elle vit un attroupement d’enfants autour d’un homme. Mizuhi rejoignit le groupe et se lia rapidement d’amitié avec l’homme. Elle passait de bons moments avec lui mais, un jour, l’homme fût arrêté par la police car il aurait forcé des enfants à acheter des babioles à un prix honteusement élevé. Mizuho fut fortement grondée par sa mère et, aujourd’hui encore, elle repense à cela quand elle prend le bus. D’ailleurs, elle est justement dans un bus pour rendre visite à Madoka Setouchi : très populaire, celle-ci était l’exact contraire de Haruka, mais elle va faire des révélations très intéressantes à Mizuho...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’enquête continue de progresser et on a ici le droit à deux mystères de résolus. Si on ne sait toujours pas qui était le petit amie de Haruka, on découvre par contre qui était son harceleur (et pourquoi), pourquoi le professeur de sport passe pour un pervers et la nature de son lien avec la défunte. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place et le personnage de Haruka prend vie au fur et à mesure que les révélations la concernant s’accumulent. Grâce à une narration soignée et un aspect très réaliste du récit, on se prend au jeu de l’enquête tout autant que l’on se laisse bercer par l’histoire. Il faut dire que, au-delà de la reconstitution du passé tumultueux et intrigant de la jeune fille, on fait également connaissance avec tous ceux qui ont gravité autour d’elle, et chaque portrait dressé est assez poignant. De plus, ceux qui mènent l’enquête se mettent à changer, surtout Mizuho qui fait des efforts pour paraître moins insensible. Le scénario se répartit de façon équitable entre présent et passé, et chacune des deux époques est captivante. Par ailleurs, les graphismes retranscrivent parfaitement les émotions des personnages et la sensibilité du récit est efficacement soulignée. Ce second opus confirme donc la bonne impression du premier et on ne peut que souhaiter ardemment lire la suite rapidement !