L'histoire :
Takashi et Mizuho sont convaincus que le petit ami d’Origuchi n’était autre que Hiro Narumi. Ils font part de leurs découvertes à la mère du garçon mais celle-ci réfute catégoriquement leur théorie, et ce pour une raison simple : Hiro est atteint de haptophobie, ce qui veut dire qu’il éprouve un violent dégoût physiologique pour les filles. En tant que mère mais aussi en tant que psychiatre, Mme Narumi leur affirme que Hiro ne peut pas être responsable de la grossesse d’Origuchi mais par contre elle ne serait pas surprise que son frère, Haruki, le soit. Mizuho prend alors la défense de son camarade et la mère de celui-ci en déduit que la jeune fille est amoureuse du garçon. Elle lui conseille alors de se remettre en question et de ne pas hésiter à venir la consulter après cela. Un peu plus tard, Mizuho interroge sa mère à propos de l’époque où son père avait une liaison et va faire le point sur une question qui la taraude depuis des années. Le lendemain, Mizuho reprend son enquête et, à sa grande surprise, Meri décide de l’accompagner dans ses recherches...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le passé de Hiro et de Meri est à l’honneur de ce cinquième volet et cela va ouvrir les yeux de Mizuho sur elle-même. Ainsi, Cette dernière poursuit son enquête sur le frère de Hikaru et va faire de nouvelles avancées : on en apprend plus sur l’enfance du garçon, ses souffrances physiques et psychologiques, ses relations avec les enfants de son âge à l’époque, et sa dépendance à son frère. Le portrait est toujours aussi triste et on prend le petit garçon qu’il était en affection, tout en recollant les pièces du puzzle. Quant à Meri, celle-ci va d’abord adopter une attitude étrange en acceptant de mener l’enquête avec Mizuho avant de cracher tout ce qu’elle a sur le cœur : on comprend mieux pourquoi elle envoie régulièrement des piques et la demoiselle se montre plus fragile que ce qu’on aurait pu penser. Là aussi, la tristesse envahit nos cœurs à la lecture et toutes les révélations faites sont captivantes. Face à cela, Mizuho est renvoyée à son attitude froide et insensible : la jeune femme va réaliser à quel point elle peut blesser les autres et se montrer égoïste, mais elle continue d’être attachante en exprimant sa douleur qui ne pleure que dans son cœur à défaut de pleurer physiquement. L’ensemble est donc on ne peut plus sentimental et émouvant tout en faisant évoluer l’intrigue : impossible de ne pas être touché !