L'histoire :
Au téléphone, Yanai a annoncé à Mizuho que Narumi a failli commettre un meurtre lorsqu’il était plus jeune mais n’en dit pas plus sur le sujet. Les deux jeunes gens se retrouvent un peu plus tard à la gare de Nagoya mais Mizuho tient absolument à connaître toute l’histoire de la tentative de meurtre avant de poursuivre leurs recherches. Yanai explique alors qu’il a rencontré un des garçons de la bande qui frappait Hiro il y a 12 ans de cela. En fait, Hiro se faisait toujours taper par des garçons plus forts que lui et c’est son frère Narumi qui venait le défendre. A l’époque, c’était un groupe mené par un certain Kidô qui s’en prenait à Hiro. Toutefois, grâce à son caractère combatif, Narumi parvint à se lier d’amitié avec Kidô et Hiro se retrouva seul. Un petit voyou en profita pour l’approcher et la situation avait alors dérapé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un nouveau personnage dont on avait vaguement entendu parler prend une place importante ici. Il s’agit de Kôji, le meneur de la bande qui violentait Hiro il y a 12 ans de cela : ayant une situation familiale difficile, ce dernier se défoule sur le pauvre Hiro et va se lier d’amitié avec Narumi dont il semble gérer la colère de la même manière. De plus, on réalise qu’il a également rencontré Remi à l’époque du lycée et que les deux jeunes gens ont une aventure ensemble. Le garçon observe un comportement agressif et dangereux qui fait froid dans le dos, cela rajoutant pas mal de suspense et de ténèbres au récit. Remi nous livre aussi quant à elle une partie de son passé et les souffrances qu’elle garde au fond de son cœur, pour un portrait très touchant et intéressant. Que ce soit Remi ou Kôji, les nouveaux éléments apportés ici donnent une nouvelle dimension à ce que l’on sait déjà et, si le mystère s’épaissit un peu plus, notre intérêt est toujours aussi vif : on a très envie de découvrir les pièces manquantes du puzzle même si on sait que cela ne va pas être joyeux. Pour ce qui est des sentiments des personnages, ceux-ci sont bien mis en scène, de façon à ce qu’on soit en pleine empathie avec chacun d’eux et qu’on soit ému devant ce qui leur arrive. Une fois de plus, on souligne l’art de la narration de la mangaka qui nous emporte complètement dans son histoire.