L'histoire :
Lorsque Mizuho arrive chez Narumi, elle trouve une maison qui a l’air vide. Cependant, la demoiselle n’est pas dupe : elle voit une assiette avec une omelette un peu entamée et un verre cassé au sol. La jeune fille appelle donc le garçon mais personne ne lui répond. Finalement, elle retrouve Narumi dans son lit. Celui-ci ne se sent pas bien car il s’est forcé à manger des œufs et qu’il a tout rendu. Mizuho esquisse alors un sourire et lui caresse la tête en tenant des propos de réconfort. Puis, La jeune fille soigne les blessures à la main du garçon et l’interroge sur le déménagement du lendemain. Comme il ne leur reste qu’une seule soirée avant de devoir oublier cette maison, Mizuho décide de se laisser aller et d’y faire des bêtises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En s’ouvrant sur la mort d’une jeune fille et d’un avortement, l’histoire avait commencé de manière assez triste, et ce n’est pas ce dernier volume qui va changer la donne. En effet, pas de happy end ici, mais seulement des personnages qui font les dernières mises au point sur leurs sentiments et qui entretiennent enfin les conversations leur permettant de se défaire du passé pour mieux aller de l’avant : la relation entre Mizuho et Narumi va alors s’en trouver modifiée, Remi va présenter ses excuses à la mère d’Origuchi, Mizuho rencontre son ex... Rien de bien extraordinaire et, pourtant, on reste totalement subjugué par le récit qui, en plus de graphismes aériens et fins, propose de véritables réflexions sur la vie et décortique avec précision et subtilité les sentiments humains. L’auteur sait y faire pour nous émouvoir et, jusqu’à la dernière page, on reste agrippé à la lecture. Dommage que la série se termine déjà tant on la dévore !