L'histoire de la série :
Eichizen Ryoma est un collégien de 5ème particulièrement doué pour le tennis, ce qui n’est pas étonnant pour le fils d’un ancien champion du circuit professionnel, entraîné par son père depuis le plus jeune âge. Ses aptitudes lui font rapidement intégrer l’équipe de tennis de l’école Seigaku en tant que titulaire, ce qui ne va pas se faire sans créer certaines jalousies. C’est en effet la première fois que quelqu’un d’aussi jeune intègre l’équipe et Eichizen va maintenant devoir faire ses preuves en affrontant des adversaires de plus en plus forts lors des tournois de tennis à venir…
L'histoire :
Au début de la rencontre, Atobe a remarqué que son adversaire avait un problème à l’épaule et il décide d’en tirer avantage en faisant durer le match le plus longtemps possible. En effet, bien que Tezuka ne semble pas avoir remarqué son problème, des prolongations lui seraient certainement fatales et il serait alors dans l’obligation de déclarer forfait, donnant ainsi la victoire à l’équipe de Hyotei. Cela fait déjà plus d’une heure et demie que Tezuka et Atobe s’affrontent et ce dernier ne comprend pas pourquoi son adversaire ne montre toujours pas de signe de faiblesse. Celui-ci continue à jouer avec beaucoup d’acharnement mais, au moment de servir, il ressent une terrible douleur, et il se met à hurler en se tenant l’épaule. Inquiets pour lui, la plupart des membres de Seigaku ne souhaitent pas que le capitaine de l’équipe poursuive le match, mais ce dernier est plutôt têtu et refuse de déclarer forfait. Devant tant de détermination, ils se plient finalement à sa volonté et Tezuka revient sur le cours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme dans le volume précédent, les effets improbables sont délaissés au profit de matchs qui prennent un aspect plus réaliste, car c’est surtout l’endurance des joueurs qui est cette fois-ci mise en avant. En effet, Tezuka continue à jouer malgré une atroce douleur tandis qu’Eichizen se donne à fond dès le début du match. De plus, pour éviter de lasser le lecteur, les rencontres durent moins longtemps qu’à l’accoutumée (celle d’Echizen et Hiyoshi n’occupant même pas la moitié du volume) évitant ainsi le piège des longueurs. A la toute fin du tome, l’histoire prend même une tournure comique avec l’étrange jus de légumes concocté par Inui et une infernale partie de… bowling ! Les dessins, quant à eux, sont toujours de bonne qualité, avec des traits fins et dynamiques, et le découpage est par moments assez original. Les décors sont à la fois soignés et présents et ils ne se contentent pas de représenter le cours de tennis (il y a aussi les spectateurs alentour, le bowling, etc.). Grâce à ce dix-huitième volet, Prince du tennis retrouve un second souffle que l’on espère voir durer encore un moment.
