L'histoire de la série :
Eichizen Ryoma est un collégien de 5ème particulièrement doué pour le tennis, ce qui n’est pas étonnant pour le fils d’un ancien champion du circuit professionnel, entraîné par son père depuis le plus jeune âge. Ses aptitudes lui font rapidement intégrer l’équipe de tennis de l’école Seigaku en tant que titulaire, ce qui ne va pas se faire sans créer certaines jalousies. C’est en effet la première fois que quelqu’un d’aussi jeune intègre l’équipe et Eichizen va maintenant devoir faire ses preuves en affrontant des adversaires de plus en plus forts lors des tournois de tennis à venir…
L'histoire :
En entendant Akaya se moquer d’autres joueurs avec un ami, le sang d’Echizen ne fait qu’un tour et le garçon se met aussitôt à le provoquer. Les deux jeunes décident alors de s’affronter sur un court de tennis et ils jouent à pile ou face pur déterminer celui qui sera le premier à servir. C’est Akaya qui gagne mais il laisse quand même Echizen choisir car il est sûr de gagner le match de toute façon. En fait, il a un niveau tellement élevé qu’il a même réussi à remporter un match contre des lycéens en à peine treize minutes. Le match commence enfin et Echizen entame la partie avec un service twisté. Le coup est tellement violent qu’Akaya prend la balle en pleine figure, ce qui le fait tomber à la renverse et lâcher sa raquette. En se relevant, le collégien est déterminé à pulvériser Echizen. Le public est impressionné par le niveau des deux joueurs et est étonné de voir qu’un élève de cinquième arrive à tenir tête à Akaya.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après plusieurs volumes sans réel suspense, le match qui oppose Echizen et Akaya vient apporter une tension bienvenue. En effet, pour une fois, on a vraiment l’impression que le joueur de Seigaku risque de perdre, surtout que son adversaire manque considérément de fair-play (ce qui est d’ailleurs un peu trop exagéré). Le match occupant la majorité du volume, la lecture est donc très rythmée mais on regrette toujours les retournements de situations risibles, comme par exemple le « réveil » d’Echizen. On notera par ailleurs que le dernier quart du tome contient une histoire spéciale, sympathique mais pas forcément utile, qui relate la jeunesse du père de Ryôma. Une fois de plus, les graphismes s’améliorent, particulièrement au niveau du découpage et de la mise en scène. Le tramage est aussi abondant que maitrisé, les décors nombreux mais souvent minimalistes et les personnages sont toujours aussi forts en charisme. Ce volume redynamise le récit et on souhaite vivement que les prochains tomes aussi.