L'histoire de la série :
Eichizen Ryoma est un collégien de 5ème particulièrement doué pour le tennis, ce qui n’est pas étonnant pour le fils d’un ancien champion du circuit professionnel, entraîné par son père depuis le plus jeune âge. Ses aptitudes lui font rapidement intégrer l’équipe de tennis de l’école Seigaku en tant que titulaire, ce qui ne va pas se faire sans créer certaines jalousies. C’est en effet la première fois que quelqu’un d’aussi jeune intègre l’équipe et Eichizen va maintenant devoir faire ses preuves en affrontant des adversaires de plus en plus forts lors des tournois de tennis à venir…
L'histoire :
Eiji et Oishi, surnommés « la golden pair » de Seigaku, s’apprêtent à disputer leur match en double. Seulement, Oishi est très stressé et le fait que son poignet droit soit enfin rétabli ne l’aide pas à décompresser. Son partenaire lui montre alors trois spectateurs dans le public : le couple dont il a aidé la femme à accoucher et leur bébé. Cela a un effet bénéfique sur Oishi qui sent sa motivation et son calme revenir. Ce dernier lance alors le coup d’envoi du match contre l’équipe de Rikkai, composée de Niô et Yagyû. Ces derniers sont surpris par la rapidité d’Eiji sur le terrain : le jeune homme a carrément l’air de s’être dédoublé. Celui-ci fait le malin jusqu’à ce que la balle renvoyée par Niô le touche et qu’il fasse alors une mauvaise chute sur la tête. Aussitôt, un médecin est appelé et, craignant une commotion cérébrale, les ambulanciers posent Eiji sur un brancard pour l’emmener à l’hôpital. Néanmoins, Eiji n’est pas prêt à abandonner la partie pour autant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome précédent nous servait déjà des matchs encore plus improbables que d’habitude, mais celui-ci nous montre deux affrontements encore plus risibles. En effet, le double nous présente une équipe dont le joueur est tellement sournois qu’il va imiter l’apparence et les techniques de son co-équipier, ce qui va semer le trouble chez leurs adversaires, le coup de la balle si rapide qu’on la compare à un laser étant assez ridicule. Si cela est encore du domaine de l’admissible, on atteint des sommets avec le simple qui voit Inui affronter Yanagi : les deux adversaires se connaissent tellement par coeur que le premier peut faire des prédictions percutantes sans même regarder son adversaire (du genre « Il y a 100% de chances qu’il soit en train de refaire ses lacets »), tandis que le deuxième arrive carrément à disputer un match les yeux fermés ! Charismatiques et expressifs, les personnages souffrent par contre du syndrome du poseur et cela n’aide pas vraiment à digérer le scénario. Mais, cela mis à part, les graphismes sont de bonne qualité, surtout le découpage et la mise en scène qui sont très dynamiques. Encore un volume avec du tennis improbable : espérons que l’auteur se ressaisisse sous peine de nous lasser définitivement.