L'histoire de la série :
Eichizen Ryoma est un collégien de 5ème particulièrement doué pour le tennis, ce qui n’est pas étonnant pour le fils d’un ancien champion du circuit professionnel, entraîné par son père depuis le plus jeune âge. Ses aptitudes lui font rapidement intégrer l’équipe de tennis de l’école Seigaku en tant que titulaire, ce qui ne va pas se faire sans créer certaines jalousies. C’est en effet la première fois que quelqu’un d’aussi jeune intègre l’équipe et Eichizen va maintenant devoir faire ses preuves en affrontant des adversaires de plus en plus forts lors des tournois de tennis à venir…
L'histoire :
Inui est en train de se faire dominer par Yanagi et il ne comprend pas pourquoi une telle chose est possible alors qu’il a accumulé beaucoup de notes sur son adversaire. En fait, ce dernier a profité de la première partie du match pour observer le joueur de Seigaku mais, maintenant qu’il a suffisamment d’informations, il commence à avoir un jeu beaucoup plus agressif. Yanagi fait donc un service ultrarapide qu’Inui ne peut renvoyer car, étonnement, la balle n’a pas perdu en vitesse malgré son effet. Puis, le match se poursuit sans qu’Inui puisse marquer un seul jeu. Yanagi explique à Inui que ce sont ses notes qui l’empêchent de jouer correctement et que, du coup, la victoire est assurée pour Rikkai. Etant donné que son jeu est totalement anticipé par son adversaire, Inui tente le tout pour le tout : il décide de laisser ses notes de côté et de jouer à l’instinct, ce qui donne alors un résultat très surprenant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent nous offrait déjà des matchs aux techniques improbables, c’est encore pire dans celui-ci ! Dans la première moitié, on a le droit à la fin du match opposant Inui à Yanagi : entre un garçon qui devient super balèze quand il oublie toutes les notes qu’il a prises sur son adversaire et ce dernier qui joue comme un dieu les yeux fermés, c’est du vrai n’importe quoi. Puis, dans la deuxième partie, Fuji affronte Akaya et, là encore, il n’y a aucune crédibilité : l’un arrive à jouer malgré une cécité momentanée tandis que l’autre devient quasiment imbattable lorsque ses yeux deviennent rouges. Visiblement, l’auteur avait un problème oculaire au moment où il nous a pondu ces chapitres mais tout est trop exagéré pour que l’on puisse y croire un seul instant. C’est dommage que le scénario s’enfonce de plus en plus au fil des volumes car les graphismes suivent la tendance inverse : ils s’améliorent et se montrent très dynamiques. En tous cas, les matchs sont de plus en plus risibles et le prochain tome ne s’annonce guère mieux…
