L'histoire :
Ginoza est convoqué par la directrice. Cette dernière a lu le rapport selon lequel Akane n’a pas tiré sur Makishima car son psycho-pass n’a pas dépassé le seuil criminel. Pourtant, Makishima a égorgé une amie d’Akanae sous ses yeux. La directrice se demande si le témoignage de la jeune femme est fiable. Ginoza affirme qu’Akane ne peut pas avoir menti, les preuves sont là, mais le dominateur n’a pas fonctionné. La directrice est embêtée car cela veut dire que le système Sybille est remis en cause. Cela est déjà arrivé par le passé et il faut absolument étouffer ce souci tout en arrêtant au plus vite Makishima. Ginoza doit donc modifier son rapport et aider son équipe à mettre la main sur le meurtrier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comment faire pour arrêter des criminels dont le facteur émotionnel ne dépasse pas le seuil prévu ? Et comment suivre une piste lorsque celle-ci doit être étouffée pour éviter les émeutes ? Voilà les deux problèmes qui viennent compliquer l’enquête déjà délicate de l’unité. Et ce n’est que le début car, en plus de poser des questions dérangeantes, Makishima provoque un déluge de chaos un peu partout dans la ville. L’action et la réflexion mènent la danse, mais c’est également une critique du système et une mise en garde qui sont exprimées là de manière sous-jacente. Encore une fois, malgré quelques temps un peu mous, le récit est mené avec brio et nous tient en haleine. On apprécie la dimension politique de l’intrigue car cela lui apporte encore un peu plus de maturité et l’enquête policière ne déçoit pas non plus. Une bonne lecture !
