L'histoire :
Cette fois-ci, Keima va encore devoir conquérir le cœur de 2 nouvelles cibles :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second tome et même principe : Keima, otaku spécialiste des jeux de dragues et qui déteste la vraie vie, doit résoudre les problèmes de deux nouvelles jeunes filles (une idole de la chanson et son contraire, une bibliothécaire timide) et les faire tomber amoureuses de lui afin de débusquer l’âme maléfique planquée dans leur petit cœur fragile. La série semble trouver son rythme de croisière et, si le schéma est répétitif, les gags sont pour le moment variés et l’histoire personnelle du héros et de sa compagne démone évolue un peu, ce qui fait qu’on ne ressent pas encore de lassitude. Tant que l’auteur saura rester imaginatif et amusant, il semble qu’on ne soit donc pas près de s’ennuyer - l’avenir nous le dira avec les prochains volets. En attendant, le présent opus propose donc deux nouveaux cas de jeunes filles possédées, mais on notera également un interlude sympathique où l’on suit le temps d’un chapitre les efforts d’Elsy pour s’améliorer en cuisine et faire ainsi plaisir à Keima, puis le temps d’un second chapitre la même histoire mais vue du point de vue du jeune homme. Si l’histoire avec l’idole se montre bien déjantée et très rythmée, très axée sur l’humour, la suivante qui met en scène une bibliothécaire est par contre plus posée et propose des gags moins flagrants. A propos de l’humour, l’auteur a de bonnes idées de gags originaux, comme par exemple de glisser au milieu de l’action une (fausse) page de pub, sur le même modèle que les épisodes d’animés avec les eyecatch avant et après la réclame. Dans le même registre, le gros gag de la première partie est graphique, lorsque la jeune fille qui se trouve transparente aux yeux de Keima le devient vraiment, ce qui donne lieu à des passages assez amusants. Tout comme dans le premier volume, la fin propose des bonus où l’auteur explique ses réflexions sur les personnages féminins mis en scène, ainsi que des petits strips comiques où ces jeunes filles sont au premier plan. Un second volet réussi donc (même la couverture est plus parlante que pour le premier), et qui confirme la bonne impression que nous avait laissée le début de la série.